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Pas de "plan diabolique" de l'Espagne et du Portugal contre la Grèce

(Belga) Le président de la Commission européenne a écarté mercredi soir que l'Espagne ou le Portugal fourbissent un plan "diabolique" visant à déstabiliser le gouvernement du premier ministre grec Alexis Tsipras.

"Je n'ai pas observé, ces deux dernières semaines, que le Portugal et l'Espagne auraient eu un plan diabolique qui consisterait à faire tomber le gouvernement de M. Tsipras", a déclaré Jean-Claude Juncker lors d'une conférence de presse à Madrid, en marge d'un sommet sur l'énergie. "Si j'avais eu l'impression qu'ils nourrissaient de si détestables plans, je serais intervenu", a-t-il ajouté. M. Tsipras, chef de la gauche radicale, a accusé samedi les gouvernements de Madrid et Lisbonne de s'être montrés intransigeants dans les négociations sur la dette grecque et d'être "en tête des forces conservatrices en Europe", qui voulaient conduire son pays à une "asphyxie financière", pour des raisons électorales. L'Espagne et le Portugal, sont dirigés par des gouvernements de droite risquant de perdre le pouvoir lors d'élections législatives prévues cette année. Dans le cas de Madrid, le Parti populaire de Mariano Rajoy est talonné par Podemos, un parti anti-libéral allié de Syriza, de M. Tsipras. La Commission européenne avait déjà appelé à l'unité au sein de la zone euro lundi, après l'accrochage diplomatique du week-end entre le Premier ministre grec Alexis Tsipras et les autorités espagnoles et portugaises. "Nous parlons à tous les acteurs pour faire en sorte qu'il y ait unité parmi les pays de l'UE et en particulier ceux de la zone euro", a déclaré au cours d'un point de presse une porte-parole de la Commission, Mina Andreeva. (Belga)

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