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Pour Claude Moniquet, l'origine de l'attaque de Manchester ne fait aucun doute: "Le but était de faire le plus de mal possible"

L'expert en terrorisme a expliqué ce matin sur Bel RTL en quoi cette cible est très clairement la marque de fabrique du terrorisme djihadiste.

Selon Claude Moniquet, spécialiste en matière terroriste, le mode opératoire employé lors de l'attaque survenue à Manchester lundi soir fait penser à "soit Daesh, soit Al Quaeda", a-t-il confié à Olivier Schoenjans dans le Bel RTL matin.

"Ça porte plutôt clairement la marque de Daesh, estime-t-il, parce que Ariana Grande est une jeune chanteuse qui attire un public très très jeune, des adolescents. Donc très clairement, le but c'était de faire le plus de mal possible, de choquer au maximum la société britannique et ça c'est très clairement la marque de Daesh".

Pour mener un attentat de ce genre, il ne faut pas spécialement une grosse structure logistique et financière a-t-il encore expliqué. "Les produits qui composent le TATP sont des produits qu'on trouve en vente livre, qui ne sont pas chers : on parle de quelques centaines d'euros, c'est rien du tout", a-t-il ajouté.


"Les terroristes ont cru que Manchester était une cible facile"

Le fait que cela se soit produit à Manchester et pas à Londres n'étonne pas vraiment Claude Moniquet qui rappelle que lors des attaques de Nice, Rouen, Magnanville ou encore Charleroi, ce ne sont pas des capitales qui ont été visées. "Le but c'est de frapper n'importe où et de frapper là où on peut frapper, a-t-il déclaré. On peut penser que les terroristes ont cru, et malheureusement ils ont eu raison, que Manchester était une cible facile, parce que peut-être moins protégée que Londres".

Au niveau de l'enquête qui a débuté hier soir, on sait que les services secrets britanniques et américains travaillent de concert. D'après l'expert en terrorisme, l'évolution de l'enquête nous en dira davantage mais "s'il se confirme que les informations sont arrivées depuis Washington, ça veut dire qu'on est sur quelque chose qui est peut-être un peu structuré, a-t-il enfin expliqué. Ça signifie que les services de renseignements américains auraient repéré au minium par des moyen d'écoute, par des moyens d'observation, de la communication et des mouvements".  

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