Accueil Actu

Un colonel général russe identifié comme une figure-clé du crash MH17

(Belga) Le haut colonel général russe Nikolaj Fjodorovitsj Tkatsjov, surnommé "Delfin", semble être l'un des militaires recherchés dans le cadre de l'enquête sur la destruction du vol MH17 de la Malaysia Airlines. C'est en tout cas ce qu'il ressort de conclusions du collectif de recherche Bellingcat, qui a écouté plusieurs enregistrements sonores et analysé sa voix.

Bellingcat est un réseau journalistique de citoyens fondé par le Britannique Eliot Higgins. Sur le site web du collectif figurent plusieurs vidéos et extraits sonores qui soutiennent ces affirmations. Selon Bellingcat, l'enquête sur la destruction du vol MH17 montre que l'armée russe a joué un rôle dans la catastrophe, qui a causé la mort de 298 personnes. Au moment de la destruction de l'appareil, Tkatsjov était actif dans l'est de l'Ukraine afin de permettre aux rebelles de mieux coopérer. L'équipe commune d'enquête (Joint investigation team - JIT), rassemblant la Belgique, les Pays-Bas, la Malaisie, l'Ukraine et l'Australie, recherche depuis longtemps deux hommes soupçonnés d'être impliqués dans l'attaque. L'un des deux, appelé "Delfin", est, selon Bellingcat, le colonel général russe Tkatsjov. Le second individu recherché est connu sous le nom de code "Orion". Dans une réaction, la JIT s'est dite "très intéressée" par les informations du collectif. En septembre 2016, l'équipe commune d'enquête avait lancé un appel à témoins afin d'obtenir des renseignements sur ces deux personnes. "Les réactions à cet appel, y compris les informations de Bellingcat, sont prises très au sérieux et ajoutées au dossier", indique encore la JIT dans un communiqué. "Dans l'intérêt de l'enquête et des restrictions dues à la vie privée, la JIT ne peut toutefois s'étendre plus en détails sur le profil de ces personnes." Les 298 passagers et membres d'équipage du vol MH17 avaient tous péri lorsque le Boeing 777 qui reliait Amsterdam à Kuala Lumpur avait été abattu par un missile le 17 juillet 2014 dans l'est de l'Ukraine en guerre. Quatre Belges figuraient parmi les victimes, dont la plupart étaient originaires des Pays-Bas. (Belga)

À la une

Sélectionné pour vous