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Le cabinet du ministre de l'Intérieur Jan Jambon dément samedi l'information révélée par la VRT selon laquelle 11.000 signalements de personnes et véhicules ne seraient pas enregistrés dans la base de données de la police. "Les signalements importants sont immédiatement introduits dans la base de données, et certainement ceux concernant le terrorisme. Une voiture volée est également immédiatement encodée", assure le cabinet.
Selon la VRT, qui se basait sur le rapport de la commission d'enquête sur les attentats de Bruxelles, toutes les données des personnes et des véhicules signalés ne figurent pas dans la base de données de la police. A l'automne dernier, quelque 5.000 signalements étaient en attente d'être introduits dans cette base de données. Ce chiffre s'élève à présent à 11.000.
Le député Groen Stefaan Van Hecke exigeait que l'on se penche d'urgence sur ce problème d'arriéré.
Selon le cabinet du ministre Jambon, cette information n'est pas correcte. Le problème auquel le député fait référence n'a rien à voir avec les signalements de personnes ou de véhicules. "Il s'agit simplement de données sur des conditions particulières formulées par la justice, comme par exemple l'interdiction d'entrer en contact avec certains protagonistes dans un dossier. L'encodage de ces données a en effet pris du retard."
