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"Je ne suis pas étonné, il m'en parlait tout le temps (...) Il m'a dit : 'Je vais attaquer une église'": raconte un proche de l'un des assaillants

Deux proches de l’un des assaillants de l’attaque de l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray ce mardi matin se sont confiés à nos confrères de RTL France.

Nos confrères de RTL France sont entrés en contact avec deux proches de l’un des assaillants qui sont entrés ce mardi matin dans une église de Saint-Étienne-du-Rouvray, ont pris en otage plusieurs personnes et ont tué un prêtre. Selon ces proches, l’homme avait déjà parlé d’attaquer un lieu de culte. "Je ne suis pas étonné, il m'en parlait tout le temps... Il parlait de l'Islam... qu'il allait faire des trucs comme ça. Sur le Coran de La Mecque (sic), il m'a dit : 'Je vais attaquer une église'. Il m'a dit ça il y a deux mois en sortant de la mosquée. Sur la vie de ma mère, je ne l'ai pas cru", a confié l’un des proches à RTL France.


"Je ne comprends pas pourquoi il a basculé dans tout ça"

L’autre a parlé de la personnalité de l’assaillant. "C'était un mec du collège Paul Éluard, un jeune comme nous... Je ne comprends pas pourquoi il a basculé dans tout ça. (...) Il s'est fait retourner le cerveau et il faut pas le comparer aux autres musulmans, ça n'a rien à voir, clame-t-il. Ce ne sont pas des musulmans qui ont voulu faire ça, c'est lui, de sa propre personne. Il a déconné, c'est tout. C'était un garçon normal, un jeune comme tout le monde. Je ne sais pas ce qu'il lui a pris... Il s'est fait retourner le cerveau. Par qui, quand, où ? Aucune idée."


Cinq otages

Deux hommes sont arrivés dans l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray, une commune populaire de 29.000 habitants située dans l'agglomération de Rouen, à l'heure de la messe matinale, vers 09h30. Ils ont pris en otages cinq personnes qui se trouvaient à l'intérieur, ont tué un prêtre et grièvement blessé une autre personne.

A leur sortie de l'église, les deux preneurs d'otages se sont retrouvés face à face avec des hommes de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Rouen et ont été tués par les policiers.

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