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"Je pense que la claque, on est 66 millions à vouloir te la mettre": un homme attaque Manuel Valls en direct sur France Inter (vidéo)

Manuel Valls était invité à l'antenne de France Inter ce mercredi 18 janvier. Un auditeur en a profité pour lui dire ce qu'il a pensé de la gifle.

Mardi, l'homme politique a reçu une gifle à Lamballe en Bretagne. En sortant de la mairie, il s'est prêté à un traditionnel échange de poignées de main. C'est alors qu'un jeune homme aux cheveux bouclés lui a tendu la main, une invitation qu'il a soudain transformée en gifle, tout en criant: "Ici, c'est la Bretagne". L'ancien Premier ministre a tenté d'esquiver et le jeune homme n'a pu que le toucher légèrement au visage. Un membre du service de sécurité a aussitôt plaqué au sol le jeune homme.

Ce mercredi, Manuel Valls était invité à l'antenne de France Inter. Mais la situation a dégénéré lorsqu'un auditeur a pris la parole pour féliciter l'auteur de cette agression. "Salut Manu. C'était pour te dire Manu, je ne sais pas si tu trouves ça normal ou pas... Moi, je pense que la claque, on est 66 millions à vouloir te la mettre. C'était juste trop bon sans déconner. Il a été parfait le bonhomme. C'était juste génial", a lancé l'homme en direct.

Embarrassé,le journaliste Patrick Cohen a condamné cet "appel à la violence" juste avant de laisser Manuel Valls s'exprimer. "Il y a de la violence dans notre société. Il y a de la violence sociale. Il y a des gens qui souffrent (...) Quand sur une antenne on fait profession de violence, ça veut dire qu'il y a quelque chose qui bascule", a répondu L'ancien Premier ministre.


Dépôt de plainte

Manuel Valls a annoncé mardi soir qu'il allait porter plainte contre le jeune homme qui l'a giflé dans l'après-midi lors d'un déplacement de campagne en Bretagne, pour "ne pas laisser passer un acte de violence". "Je porterai plainte parce que c'est un coup", a déclaré à des journalistes le candidat à la primaire socialiste élargie, dans le train qui le ramenait à Paris.

"L'acte physique est violent, ce n'est pas comme la farine", a-t-il souligné, en référence à un premier incident de campagne le 22 décembre à Strasbourg, où il avait été enfariné par un homme lui reprochant l'usage du 49-3. "Si vous laissez passer un acte de violence, si vous ne portez pas plainte, vous donnez l'impression que c'est possible", a fait valoir l'ancien Premier ministre.

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