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1er mai: le Brussels bashing du gouvernement fédéral est une manoeuvre de diversion, pour Pascal Smet

(Belga) Le gouvernement fédéral s'est servi du 'Brussels bashing' comme moyen de diversion pour masquer ses mesures et son comportement injustes vis-à-vis de Bruxelles, a affirmé dimanche le ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet (Sp-a) prenant la parole à Molenbeek Saint-Jean, à l'occasion de la Fête du travail.

Pour celui-ci, à l'inverse du gouvernement fédéral et du gouvernement flamand (ndlr: où le sp.a ne siège pas), le gouvernement bruxellois mène une politique juste et humaine et transforme ses paroles en actes. Pascal Smet n'a pas caché que les derniers mois avaient été particulièrement durs pour Bruxelles. "Nous avons pris une claque, et un bashing en supplément", a-t-il dit montrant un doigt accusateur en direction du gouvernement fédéral. "Si le ministre des Affaires étrangères et le Premier ministre disent que tout est la faute de Bruxelles, il ne faut pas s'étonner que le monde entier le reprenne", a-t-il commenté, évoquant au passage "la décision idiote de placer un blindé sur la Grand Place de Bruxelles". Le chef de file des socialistes flamands dans la capitale n'entend pas fermer les yeux pour autant sur les problèmes à Bruxelles. Il a réitéré son plaidoyer en faveur d'une simplification administrative, pour une fusion des zones de police, pour plus d'attention à l'enseignement et pour plus de collaboration. Pascal Smet est revenu sur le dossier de la zone piétonne au centre de Bruxelles. Il s'agit, selon lui d'un moyen de réunir les gens au centre de Bruxelles. C'est pour cette raison que l'espace devant la bourse doit rester sans voiture. "Mais l'espace public doit être sûr et propre, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, surtout le soir et la nuit", a-t-il dit. M. Smet juge aussi que les travaux d'aménagement prennent beaucoup trop de temps. (Belga)

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