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En plateau, Christophe Giltay est revenu sur l'annonce du président français François Hollande de ne pas briguer un second mandat présidentiel. Qui sera le candidat du Parti socialiste et comment percevoir ce renoncement ?
Jeudi 1er décembre, François Hollande a annoncé aux Français sa décision de ne pas briguer un second mandat en 2017. Christophe Giltay, grand reporter et chroniqueur, était sur le plateau du RTL Info 13H pour analyser cette situation inédite dans l'histoire de la Ve République, qui "ouvre le jeu" à gauche. Le Premier ministre Manuel Valls pourrait annoncer sa candidature "dès ce week-end", estime notre journaliste. Il rappelle en effet qu’un grand meeting est organisé par les socialistes à Paris et que Manuel Valls s’était dit "prêt à y aller" en cas de retrait de François Hollande.
Si tous les regards se tournent pour le moment vers Manuel Valls, d’autres candidats pourraient venir se positionner sur la ligne de départ avec Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemann et Gérard Filoche... Christophe Giltay évoque "une éventuelle candidature de Christiane Taubira ou de la maire de Paris Anne Hidalgo", soulignant que "tous les Hollandistes ne soutiendront pas Manuel Valls comme un seul homme".
L’annonce de François Hollande scelle "la fin de sa carrière politique, un peu comme Sarkozy il y a quelques jours", estime Christophe Giltay. L’origine du problème viendrait de la parution du livre "Un président ne devrait pas dire ça", qui avait beaucoup énervé Manuel Valls. "C’est à partir de ce moment qu’il a commencé à dire qu’il était prêt à se présenter", remarque-t-il. La décision du président français témoigne aussi de l’importance des sondages, qui l’annonçaient à 7% au premier tour des élections présidentielles. "C’était quasiment perdu d’avance", affirme Christophe Giltay, François Hollande préférant "sortir par là-haut" que par "une défaite humiliante".
