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Code du travail: CFDT journalistes réclame "une action de mobilisation"

La CFDT journalistes a vivement critiqué vendredi la position de sa confédération à propos de la réforme du code du travail, réclamant qu'elle lance une "expression forte" et "une mobilisation" d'"urgence".

Alors que toutes les "lignes rouges ont été franchies par les ordonnances et que ces mesures vont s'appliquer, la confédération s'est dit simplement +déçue+ et a parlé +d'occasion manquée+", regrette la CFDT journalistes dans un communiqué.

Elle "attend, en urgence", de la part de sa confédération, dirigée par Laurent Berger "une expression forte et une action de mobilisation, en recherchant l'unité syndicale, pour dénoncer cette réforme du code du travail qui va flexibiliser et précariser le travail et les salariés au profit des entreprises au lieu d’apporter de la sécurité aux salariés".

Le "mécontentement" et l'"inquiétude" de la CFDT portent plus particulièrement sur "une précarisation de l'emploi", une "régression des droits des salariés", "des licenciements facilités", "un affaiblissement du syndicalisme" mais aussi un "sentiment de collusion entre d'un côté, la CFDT, et de l'autre, ce gouvernement et le patronat".

La fédération craint également "la décrédibilisation de la CFDT, organisation syndicale qui donne l’impression de n’être plus en capacité d'appeler à manifester malgré un désaccord de fond".

Jeudi, deuxième journée de mobilisation contre ces ordonnances, signées vendredi par le président de la République, Philippe Martinez, numéro un de la CGT, a tendu la main aux autres organisations syndicales pour une "riposte" commune.

Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a écarté cette hypothèse vendredi matin sur RTL. Jeudi, on a eu "finalement la démonstration d'un syndicalisme qui est une forme de démonstration de faiblesse face à des désaccords", a-t-il dit, soulignant que "l'avenir du syndicalisme", c'est "la présence dans les entreprises".

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