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Crash de l'Airbus: l'objectif du jour, "retrouver la deuxième boite noire"

Les opérations de recherche sur le site du crash de l'A320 de la Germanwings dans le sud des Alpes ont repris jeudi matin.

Gendarmes spécialisés dans l'intervention en montagne et médecins légistes ont été hélitreuillés à partir de 07h45 sur le lieu du crash. Le dispositif est pour l'instant "le même" que mercredi, a indiqué la même source. Le ciel est complètement dégagé, sauf sur la zone du crash, où des nuages restent accrochés, a constaté une journaliste de l'AFP.

Par ailleurs, selon le lieutenant-colonel Xavier Vialenc du Sirpa gendarmerie, la deuxième boîte noire de l'appareil qui s'est écrasé mardi dans les montages de Haute-Provence mardi, "n'a toujours pas été retrouvée".

Les enregistrements de la première boîte noire ont révélé qu'après un début de vol habituel, l'un des deux pilotes de l'Airbus A320 de Germanwings, avec 150 personnes à bord, avait quitté le cockpit et s'était retrouvé dans l'impossibilité d'y retourner pendant la chute de l'appareil.

"Les deux objectifs aujourd'hui sont de récupérer les restes humains, et essayer de retrouver la 2e boîte noire, à l'intérieur et en périphérie de la zone", a précisé Olivier Cousin, chef des CRS de secours en haute montagne de Briançon (Hautes-Alpes) dont les effectifs participent aux opérations de recherche.

L'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) va travailler sur des prélèvements "ante mortem et post mortem" et analyser l'ADN des familles pour permettre l'identification des corps, a indiqué le colonel Vialenc.

"Les prélèvements sur les familles vont commencer dès cet après-midi", ont indiqué des gendarmes à l'AFP, précisant que des tentes avaient été montées surant la nuit près de la chapelle ardente de Seyne-les-Alpes, dans ce but.

Olivier Cousin a indiqué que les corps hélitreuillés ne seraient pas "ramenés" à l'aérodrome, sans préciser le lieu ou ils seraient conservés avant d'être transférés pour analyse.

Pour le moment les gendarmes "tentent de récupérer tout ce qu'ils peuvent, on ramasse absolument tout". "Ca va être long, très long, au moins 15 jours", a expliqué le lieutenant-colonel Xavier Vialenc.

"On affecte à chaque technicien d'identification criminelle un secouriste en montagne, afin de sécuriser les gens qui font l'enquête", a déclaré à l'AFP Olivier Cousin. Mais "la zone est dangereuse: tout le monde porte des crampons, a un piolet, on les encorde, on fait des amarrages sur des arbustes, parce qu'on peut vraiment tomber", a-t-il précisé.

"Les personnes restent sur la zone une dizaine d'heures", car "il faut aller le plus vite possible", a-t-il ajouté.

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