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Crash en France: une vidéo retrouvée dans les décombres confirme l'horreur vécue par les passagers

Le magazine Paris-Match annonçait hier sur son site internet avoir pu visionner un enregistrement de quelques secondes pris avant le crash de l’A320 dans les Alpes. L’enregistrement se trouvait sur un téléphone portable qui a été sorti des décombres de l’appareil. Le procureur de la République de Marseille, Brice Robin a démenti mercredi "qu'en l'état actuel des investigations figurent à l'enquête une ou plusieurs vidéos filmant le crash de l'Airbus A320" de Germanwings.

Selon le magazine Paris-Match, un téléphone portable a été retrouvé parmi les débris de l'écrasement de l'avion de la GermanWings dans les Alpes françaises. Sur ce téléphone auraient été retrouvées des images. On y apprend que les passagers étaient bel et bien conscients au moment de la descente de l’appareil. Si les images sont " chaotiques ", on y distingue en effet les cris d’effroi de ceux-ci. "On entend crier ‘mon Dieu’ en plusieurs langues", explique Paris-Match. On y entend aussi des bruits métalliques qui seraient les coups portés par le pilote pour tenter d’ouvrir la porte du cockpit.

Sur un autre enregistrement provenant lui des systèmes que tous les avions ont dans le cockpit, on apprend que le pilote a d’abord tenté d’ouvrir la porte à l’aide d’un objet de type extincteur, puis qu’il a demandé à ce qu’on lui apporte un pied de biche dissimulé à l’arrière de l’appareil.

Les passagers ont commencé à s’affoler à 10h34, lorsqu’une première alarme a retenti. Ils ont crié de plus en plus belle jusqu’à 10h41, quand l’avion a heurté la montagne à plus de 800 km/h.


Le procureur demande que cette vidéo, si elle existe vraiment, soit remise aux enquêteurs

Le procureur de la République de Marseille, Brice Robin a démenti mercredi "qu'en l'état actuel des investigations figurent à l'enquête une ou plusieurs vidéos filmant le crash de l'Airbus A320" de Germanwings.

"Dans l'hypothèse où une personne disposerait d'une telle vidéo, elle se doit de la remettre sans délai aux enquêteurs" de la gendarmerie "afin qu'elle soit jointe à l'enquête", a indiqué M. Robin, dans un communiqué transmis à l'AFP.

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