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Pendant que l'enquête se poursuit, les opérations continuent dans les Alpes, sur les lieux du crash. Secouristes et gendarmes de la police scientifique recherchent toujours la 2e boîte noire, mais ils doivent aussi récupérer tous les restes humains, disséminés sur place. Un travail, titanesque, le site est très difficile d'accès. Les seules images qui nous en parviennent sont d'ailleurs celles du Ministère de l'intérieur en France.
Ils progressent mètre par mètre sur des parois abruptes. Un terrain hostile avec parfois des inclinaisons proches des 60°. Assuré par des cordes de plusieurs mètres de long, les gendarmes tentent de récupérer l’ensemble des débris de l’Airbus. Des centaines de mètre carré ciblés avec précisions.
Partout sur la zone, des drapeaux viennent quadriller le périmètre. Au total, 37 secouristes et 11 gendarmes isolent chaque élément de l’avion.
Sur la montagne, des morceaux du moteur, des composants électroniques ou un coffre à bagages. La deuxième boîte noire pour l’instant reste toujours introuvable. Aux côtés des policiers, de nombreux médecins légistes assurent un travail pénible encore.
Une stèle sur les lieux du drame
Leur mission la recherche des corps souvent incomplet. Dans la majorité des cas, c’est l’ADN qui permettra leur identification. Selon certains secouristes, il faudra encore au moins 15 jours de travail pour récupérer l’ensemble des pièces et des restes humains. Quatre jours après l’accident, cette région des Alpes vit toujours au rythme de la catastrophe. Hier, une stèle a été érigée en hommage aux victimes. Quelques mots exprimés en trois langues : le français, l’allemand et l’espagnol.