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(Belga) Après plusieurs semaines d'opposition, la ville de Grammont (Flandre orientale) a finalement accepté dimanche d'accueillir des demandeurs d'asile comme le lui réclamait le fédéral, a indiqué sur VTM la présidente de l'Open Vld Gwendolyn Rutten.
Grammont et son bourgmestre Open Vld Guido De Padt (par ailleurs ancien ministre de l'Intérieur) s'opposaient à la demande du secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration, Theo Francken (N-VA), d'accueillir des demandeurs d'asile sur base volontaire, sans plan de répartition obligatoire. "Vu les charges sociales de la ville, nous estimions qu'il n'était pas indiqué de demander spontanément d'envoyer des gens ici, car nous savions que l'accueil des bénéficiaires du revenu d'intégration sociale et des réfugiés reconnus en aurait été hypothéqué", a affirmé M. De Padt à l'agence Belga. En revanche, "nous avions toujours dit que nous ferions notre part s'il y avait un plan de répartition qui tienne compte des indicateurs sociaux", a-t-il ajouté. Cette prise de position, relayée au gouvernement par le vice-Premier ministre Open Vld Alexander De Croo, avait tendu les relations au sein de la majorité. Jusqu'à ce que le comité ministériel restreint décide ce vendredi d'opter pour un "plan obligatoire" de répartition des demandeurs d'asile, alors que la capacité d'accueil en Belgique est arrivée à saturation. L'accord porte sur 5.000 places. Le bourgmestre de Grammont ignore toujours combien de demandeurs d'asile sa commune devra accueillir. (Belga)
