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Départementales: la presse appelle à la mobilisation pour voter

A la veille du second tour des élections départementales, la presse de samedi appelle à la "mobilisation" pour voter et annonce déjà une "défaite" pour la gauche.

"Votez pour qui vous voulez, mais votez!", lance Jean-Marcel Bouguereau, de La République des Pyrénées. "Car l'abstention", pour lui, "favorise les extrêmes et risque de nous amener de (nouvelles) mauvaises surprises."

"Il faut se mobiliser dimanche et voter pour la droite ou la gauche, contre le FN, c'est une évidence", écrit pour sa part Gilles Van Kote, dans Le Monde.

Et d'expliquer : "l'avènement du FN déstabilise les équilibres de la Ve République comme il menace les fondements de la société et de notre économie."

"Ne lâchez pas le bulletin pour l’ombre! Votez pour qui vous voulez, mais votez!", exhorte également Jean-Pierre Lacan, du Midi Libre. "Il serait inconcevable que le premier pays où l’on instaura le suffrage universel direct devienne l’un de ceux où les citoyens exercent le moins ce droit", déplore-t-il.

François Régis Hutin, dans Ouest-France, partage le même avis : "plus de la moitié des électeurs ne se sont pas dérangés dimanche dernier (...) il est certain qu’un sursaut est nécessaire".

Mais il ne suffira pas pour éviter à la gauche soit une "défaite sévère" soit une "déroute totale" comme le prédit Paul-Henri du Limbert, dans Le Figaro qui voit "la droite l'emporter très largement."

"La victoire de la droite paraît désormais imparable", assure Dominique Garraud, de la Charente Libre.

Et donc pour Le Figaro : "le second tour des élections départementales devrait provoquer un profond bouleversement du paysage politique, dont le Parti socialiste sera la première victime."

"La majorité joue gros", reconnaît Bernard Stéphan, pour La Montagne, qui en conclusion se demande si "le PS va sauver quelques départements ou vivre une des plus grosses débandades de sa récente histoire?".

Environ 40 millions d'électeurs sont convoqués dimanche pour ce second tour dans les 1.905 cantons non encore pourvus.

Près d'un électeur sur deux a boudé les urnes dimanche lors du premier tour.

Au minimum, le scrutin devrait inverser le rapport de force entre les départements: 60 pour la droite, 40 pour la gauche

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