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Deux ans après le drame de Charlie Hebdo: le système de sécurité coûte un million d'euros par an

C'était il y a tout juste deux ans, les dessinateurs de Charlie Hebdo payaient au prix le plus fort leur ironie et leur impertinence.

Le 7 janvier 2015, la France basculait dans une ère de violence jihadiste qui a fait, depuis, 238 morts dans l'Hexagone.  Ce jour-là, deux hommes armés, les frères Saïd et Chérif Kouachi, font irruption dans la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo. Au total, ils tuent douze personnes, dont les célèbres caricaturistes: Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski et deux policiers.

Aujourd'hui, l'adresse de la rédaction est tenue secrète. Portes blindées, gilets pare-balles, vitres teintées,... C'est le quotidien sous haute surveillance de la nouvelle rédaction de Charlie Hebdo.

"Une trentaine de policiers se relayent pour protéger les dessinateurs et les autres membres de l'hebdomadaire. Les locaux sont ultra-sécurisés, ils ont même une pièce où se réfugier en cas d'attaque" raconte le journaliste Nicolas Burnens.

Pour le rédacteur en chef, Riss, "c'est un mal nécessaire, les années vont passer et peut-être que les choses évolueront(...) Ce qui compte c'est qu'à l'intérieur du journal, on puisse faire le journal dans l'insouciance; sans se soucier de ces questions-là." 

Une insouciance qui a un prix, la sécurité des locaux coûte un million d'euros par an à la rédaction de Charlie Hebdo.

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