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Dialogue social : Valls "au seuil de réformes qui fâchent", selon la presse

Pour la presse jeudi, le Premier ministre Manuel Valls a pris la main mercredi sur les discussions concernant le dialogue social et se trouve au "seuil de réformes qui fâchent".

"Méthode Valls, acte II", s'amuse Libération : "après le coup de chaud sur la loi Macron, le Premier ministre a pris la main mercredi sur le futur texte sur le dialogue social. Officiellement, l’épisode du 49.3 n’a pas laissé de cicatrices sur le cuir tanné de Manuel Valls", souligne Libé.

De son côté, Hervé Favre, dans La Voix du Nord, voit Manuel Valls : "au seuil des réformes qui fâchent", prévoyant que le Premier ministre "ne pourra pas satisfaire tout le monde !"

"Voici venue la loi travail et, avec elle, une restructuration du droit syndical à l’entreprise et de lourdes menaces à venir sur le temps de travail et l’indemnisation du chômage", s'inquiète Paule Masson dans L'Humanité. Le quotidien communiste prédit un "coup de rabot sur la représentation du personnel".

Jean-Louis Hervois annonce : "attention mines!" dans La Charente Libre. "Il faudra du talent à François Rebsamen, le ministre du Travail, pour présenter avant l’été une loi qui puisse se passer du 49.3", écrit-il.

Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Jacques Fortier déplore que "ce dialogue social ne concerne qu’une partie des actifs, qui se rétrécit? : ceux qui travaillent dans le privé avec un bon contrat."

Dans ce qu'il nomme le "catch social", Raymond Couraud pour L’Alsace, prévient que "rien n’indique que Manuel Valls aura envie d’être autre chose qu’une main de fer dans un gant d’acier."

De son côté, Philippe Waucampt (Le Républicain lorrain) assure que "Manuel Valls a opté pour une réforme relativement consensuelle, sur laquelle patronat et syndicats réformistes semble se retrouver pour l’instant."

A contrario, Le Figaro estime que sur les "seuils sociaux, Valls propose une réforme non consensuelle".

"Manuel Valls aura du mal à faire émerger un consensus entre les grandes centrales syndicales", affirme Bernard Stephan (La Montagne) en évoquant un "dialogue dans la douleur".

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