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GP des Etats-Unis: le coin des Français

La journée des Français lors du Grand Prix des Etats-Unis, 17e manche du Championnat du monde de Formule 1, remporté dimanche par le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes):

. Ocon (Force India) soigne sa réputation

Malade la veille lors des qualifications, Esteban Ocon n'était pas encore complétement remis pour la course, ce qui ne l'a pas empêché de terminer 6e, égalant ainsi le deuxième meilleur résultat de sa jeune carrière.

Le pilote de 21 ans a pourtant connu une grosse frayeur sur la grille de départ: "Il s'en est fallu de peu pour que je ne prenne pas le départ (...) on n'aurait pas pu partir si ce n'était pas réparé", a-t-il expliqué sans vouloir rentrer dans les détails.

Autre accès de fièvre, au 30e tour, quand son coéquipier Sergio Perez sur ses talons a réclamé par radio qu'il le laisse passer: pour éviter tout problème entre les deux coéquipiers, comme en Belgique cet été, Force India a expliqué au Mexicain les consignes d'avant-course: "J'étais en train de +sauver+ les pneus, il y a une régle en place", a rappelé Ocon, 8e au classement général, à sept points de Perez.

. Grosjean (Haas) grimace

Pour son Grand Prix "à domicile", avec l'écurie américaine Haas, Romain Grosjean (Haas) a souffert comme il l'avait annoncé depuis le début des essais libres.

La faute à une usure prématurée des pneus: "On a eu du mal à faire fonctionner la voiture au mieux, notamment à cause d'une énorme usure du pneu avant-gauche. Je me suis battu jusqu'au bout, mais sur les derniers tours, cela devenait dangereux", a-t-il expliqué.

Il a terminé à la 14e place, "déçu qu'on n'ait pas pu montrer un meilleur visage devant notre public".

Comme le Danois Kevin Magnussen a vite abandonné, Haas n'a pas marqué un seul point et a été délogé de la 7e place du classement des constructeurs par Renault.

. Sainz redonne le sourire à Renault

Pour sa première course avec Renault, l'Espagnol Carlos Sainz Jr, transfuge de l'écurie Toro Rosso, a impressionné sa nouvelle écurie.

Déjà très solide en qualifications (8e), il a terminé à la 7e place et confirmé qu'il avait "un fort potentiel", a apprécié Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport F1: "C'est quelqu'un de très assidu, un bosseur, un passionné, très précis dans son analyse de la voiture".

L'Allemand Nico Hülkenberg a lui abandonné dès le 4e tour sur problème mécanique.

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