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Hand: Montpellier est bien la bête noire du PSG

Les handballeurs montpelliérains ont encore joué un mauvais tour aux Paris Saint-Germain en l'éliminant de la Coupe de France dès les huitièmes de finale lors d'un tour de force (34-28), mercredi à Paris.

Depuis son rachat par Qatar Sports Investment (QSI) en 2012, le club de la capitale, double champion de France en titre et leader de la D1, avait toujours atteint la finale, s'adjugeant même le titre à deux reprises en 2014 puis 2015. C'est sa première défaite à domicile cette saison, la quatrième toutes compétitions confondues.

Mais les Héraultais, en dépit de moyens financiers bien plus limités et d'un effectif moins étoffé, ont démontré une nouvelle fois leur capacité à se sublimer lors des matches-couperets. "C'est un vrai exploit. Il fallait tout donner et c'est que l'on a fait", a savouré l'arrière gauche international Mathieu Grébille (6 buts).

Le MHB est décidément la bête noire du PSG qu'il avait déjà battu lors des finales de la Coupe de la Ligue (31-26) et de la Coupe de France la saison passée (38-32). "Il y a beaucoup de déception. On espérait autre chose ce soir. On a manqué de maîtrise", déplorait l'arrière parisien Daniel Narcisse après la partie. "Les joueurs étaient crevés à cause du match à Flensbourg samedi (victoire 34-33 en Ligue des champions)", soulignait pour sa part le manager général Bruno Martini.

Les Montpelliérains n'a pas joué le weekend dernier et leur fraîcheur s'est ressentie surtout en fin de match où les Parisiens ont donné l'impression de baisser les bras.

En l'absence de l'arrière slovène Vid Kavticnik (rupture du ligament croisé du genou droit), dont la saison est terminée, les Languedociens ont tenu le choc grâce à leur défense haute et agressive.

Le coaching de Patrice Canayer a été payant. Son pari de laisser les piliers Grébille, Jure Dolenec (6 buts), Ludovic Fabregas ou encore Michaël Guigou sur le banc en début de match s'est révélé payant. Vincent Gérard, l'un des héros du Mondial, n'a fait qu'une courte apparition - pour arrêter un pénalty d'Uwe Gensheimer - tant l'espoir suisse Nikola Portner a été solide dans la cage.

A la mi-temps, les Montpelliérains auraient pu corser l'addition si Guigou n'avait pas trouvé le poteau (16-14). Ils ont ensuite limité l'impact de Nikola Karabatic (3 buts) et se sont montrés efficaces devant un Thierry Omeyer en demi-teinte. A huit minutes de la fin, Arnaud Bingo a fait enfler l'écart (29-24) qui est encore monté par la suite devant des Parisiens impuissants.

Ce tour de coupe se poursuivra de vendredi à dimanche, avec notamment trois autres rencontres opposant des équipes de D1 et un déplacement de Nantes, deuxième du Championnat, sur les terres de Dijon, club dirigé par Jackson Richardson.

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