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Les handballeuses françaises, déjà qualifiées pour le second tour de l'Euro-2016, ne peuvent pas se permettre de négliger le choc de jeudi face aux Néerlandaises, vice-championnes du monde, les résultats du tour préliminaire étant conservés lors de la phase de poules.
Une victoire lors de ces retrouvailles avec une équipe que la France avait battue en demi-finale olympique, après celles contre la Pologne (31-22) et l'Allemagne (22-20), et les Bleues feraient en effet un grand pas vers les demi-finales.
Face à l'Allemagne, les protégées d'Olivier Krumbholz ont prouvé qu'elles avaient les épaules larges: menées 5-1 après huit minutes, privées de leur gardienne Amandine Leynaud, sortie touchée au cou, et avec des cadres telles Allison Pineau ou Alexandra Lacrabère en manque de réussite, les Françaises ont réussi à mettre de l'ordre dans la maison bleue en s'appuyant sur leur défense.
Résultat, un retour au forceps à la pause (11-11) et une victoire à l'arraché au final (22-20). Pas forcément de quoi rassurer cependant l0'exigeant coach français.
"Contre les Pays-Bas, il va falloir jouer encore mieux en attaque, il y a encore un peu de fébrilité", a confié Krumbholz après la victoire de mardi.
"C'est la détermination qui fait la différence dans notre équipe", lui a répondu en écho l'ailière gauche Marion Houette (4 buts depuis le début du tournoi).
Deuxièmes à Rio, après avoir battu les Oranjes en demi-finales, les Françaises voudront confirmer leur bonne dynamique et prouver qu'elles ont su se remotiver après leur argent olympique.
Et l'histoire est de leur côté: il y a dix ans, déjà en Suède, les Bleues avaient obtenu leur meilleur résultat européen avec une troisième place après une victoire... face aux Pays-Bas (28-26) lors de la dernière journée du tour préliminaire.
