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Cette Française est déclarée morte 3 fois et à 3 dates différentes: mais elle est toujours bien vivante

Les caisses de retraites, d'assurance maladie et d'allocations familiales ont enterré une sexagénaire française à trois reprises et à trois dates différentes. Sauf qu'elle n'est pas morte !

Un départ à la retraite est généralement un gros événement à fêter lorsqu'on a consacré toute sa vie et son énergie à son travail. Il en fut tout autrement pour Nicole Foutrel. Et pour cause, au moment de partir en retraite, cette sexagénaire de Tourcoing dans le nord de la France a appris que sa caisse de retraite l'avait enterrée 3 mois auparavant.

L'histoire est incroyable, ce sont nos confrères français de La Voix du Nord qui l'ont rapportée.


"Vous êtes décédée depuis le 28 août"

Nicole Foutrel était secrétaire à la direction départementale de l'agriculture à Lille, en dernière année de carrière, en juillet dernier, lorsqu'elle a déposé son dossier pour une retraite prévue au 1er novembre. La réponse de l'institution financière se faisait tarder et Nicole Foutrel était toujours sans nouvelle, un mois seulement avant la fin de sa carrière professionnelle. La femme avoue ne pas vraiment s'en être inquiétée, ayant connaissance des difficultés de l'organisme pour gérer les dossiers. Ce n'est que le 15 décembre que l'organisme se manifesta avec une réponse pour le moins inattendue pour la nouvelle retraitée: "Pour la sécurité sociale, vous êtes décédée depuis le 28 août".

"J'ai eu beau leur dire que j'étais bien vivante, rien à faire", explique-t-elle à La Voix du Nord.


"J'étais morte une deuxième fois"

Mais ce n'est pas tout. Après avoir eu confirmation de la sécurité sociale du secteur public qu'elle était bien vivante, Nicole Foutrel s'est rapprochée de la caisse d'assurance maladie du secteur privé, secteur dans lequel elle a travaillé durant plusieurs années. On lui a alors "confirmé" qu'elle était décédée, mais non plus le 28 août mais le 23 juillet. "J'étais morte une deuxième fois", commente l'intéressée. Et les démarches ne faisaient qu'empirer: "J'ai dû fournir un certificat de vie. Je n'imaginais pas que ça pouvait exister."

Début janvier. A la limite de la dépression, Nicole Foutrel pensait que c'en était terminé. La Caisse d'allocations familiales de Lille lui annonce alors qu'elle est morte depuis le mois de novembre.

"Personne n'arrive à savoir pourquoi. J'espère que les choses vont se régulariser".

@LucasBabillotte

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