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Profanation d’une quarantaine de tombes chrétiennes en France: les suspects ont 12, 14 et 15 ans

Une fille de 12 ans et deux garçons de 14 et 15 ans ont été interpellés mardi dans l'enquête sur les dégradations commises sur une quarantaine de tombes chrétiennes à Labry (Meurthe-Moselle) dans l’est de la France.

Les jeunes suspects, aux motivations "gothiques" selon le procureur, ont reconnu les faits. L'adolescente, qui selon les enquêteurs ne serait pas entrée dans le cimetière, a été simplement entendue, tandis que les deux garçons ont été placés en garde à vue, a précisé le magistrat.

Les trois adolescents, qui habitent dans les environs de Labry, devront être présentés à un juge des enfants en vue d'une mise en examen pour "violation de sépulture", un délit passible, pour les mineurs, de six mois d'emprisonnement.

Les adolescents sont suspectés d'avoir dégradé une quarantaine de tombes, principalement en déplaçant des crucifix et autres objets funéraires. Plusieurs crucifix ont notamment été retournés, la tête en bas, et quatre objets au total ont été brisés, selon le procureur.

Des enquêteurs de la police scientifique étaient sur place mardi matin dans le cimetière du village, a constaté un journaliste de l'AFP. 


"Ces actes devront être sanctionnés durement"

Le Premier ministre Manuel Valls a exprimé mardi son "indignation face à la profanation de tombes chrétiennes en Meurthe-et-Moselle", affirmant dans un tweet que "ces actes devront être sanctionnés durement".

Une quarantaine de tombes chrétiennes ont été profanées dans le cimetière de Labry (Meurthe-et-Moselle), avec des "crucifix retournés ou brisés et une plaque funéraire dégradée", a annoncé lundi soir le ministère de l'Intérieur.

"Indignation face à la profanation de tombes chrétiennes en Meurthe-et-Moselle. Ces actes devront être sanctionnés durement", a tweeté mardi matin Manuel Valls.

La veille, le ministère de l'Intérieur avait déjà affirmé que "ces actes inacceptables appellent une réponse pénale ferme". "Les enquêtes devront permettre d'en poursuivre les coupables", avait ajouté le ministère.

Selon le ministère, "il s'agit de la cinquième profanation de cimetière dans le département depuis le début de l'année". Dans un communiqué, le Parti socialiste estime que "cet acte inqualifiable devra être puni avec la plus grande sévérité".

Au total "35 ornements funéraires, principalement des crucifix et des plaques, ont été déplacés", dont quatre ont été brisés, a précisé le procureur de Briey, Yves Le Clair.

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