Accueil Actu

JO-2016/Canoë-kayak en ligne: le duo Beaumont-Jouve s'annonce, Simart s'invite

Enfin leur tour? Privés de médaille olympique en 2012, les Français Maxime Beaumont et Sébastien Jouve ont une nouvelle opportunité jeudi en kayak en ligne aux Jeux de Rio, où le céiste Thomas Simart, repêché in extremis mi-juillet, sera l'invité surprise des finales.

Il y a quatre ans à Londres, le zéro pointé de l'équipe de France de canoë-kayak en ligne avait été d'autant plus difficile à vivre que Beaumont sur 200 m en kayak monoplace (K1) et Jouve sur 200 m en kayak biplace (K2) avaient chacun échoué à la quatrième place de leur finale respective.

A Rio, désormais réunis à bord du K2 200 m, les deux Français se sont qualifiés avec autorité mercredi en signant le 4e temps global des demi-finales pour assurer leur place en finale (vers 09h45 locales, soit 14h45 françaises) sur la lagune Rodrigo de Freitas.

"On n'a pas encore montré notre meilleur niveau et il va falloir le sortir demain (jeudi). Tout est possible", a prévenu Maxime Beaumont. "Sept bateaux sur huit peuvent jouer la médaille, on en fait partie. On a l'expérience, l'envie, toutes les armes pour aller chercher cette médaille."

Et un petit supplément d'âme, cette "hargne" qu'évoque Sébastien Jouve quand il repense à son échec londonien, à l'époque aux côtés d'Arnaud Hybois.

Hybois a depuis pris place à bord du K2 1000 m mais lui et son équipier Etienne Hubert n'ont pas réussi mercredi à se qualifier pour la finale de la catégorie.

Côté canoë, Thomas Simart a pour sa part décroché une finale inespérée en C1 200 m, un mois seulement après avoir été repêché in extremis par la fédération internationale après l'éviction de plusieurs pagayeurs impliqués dans des affaires de dopage.

Plutôt que de partir en vacances, voici "le Clébard" (son surnom) présent en finale olympique avec l'ambition de ne rien lâcher jeudi (vers 09h20 locales, 14h20 françaises). Comme sur sa demi-finale où il a arraché la deuxième place qualificative en jetant son bateau sur la ligne.

"Apprendre ma sélection très tardivement a été une grande force pour moi. J'arrive comme un cheveu sur la soupe, prêt à tous les bouffer", a promis Simart, vice-champion du monde de la catégorie en 2010.

À la une

Sélectionné pour vous