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JO-2016/Tennis de table: les Bleus pour succéder à Gatien, la Chine pour un 3e Grand Chelem

Succéder à Jean-Philippe Gatien, en argent à Barcelone en 1992: un rêve pour Simon Gauzy, 18e mondial et leader du ping tricolore, mais un rêve sans doute impossible face à la domination de la Chine, à la recherche d'un troisième Grand Chelem d'affilée aux JO de Rio.

Premier Français dans le top 20 mondial depuis Adrien Mattenet en 2012, Gauzy, auteur de "perfs" en juin contre les 7e et 12e mondiaux, devra signer plusieurs exploits pour viser le podium, tout comme Emmanuel Lebesson (N.32).

C'est en fait par équipes, avec Lebesson et Tristan Flore, que Gauzy pourra surtout rêver. 7e mondiale, l'équipe de France messieurs devrait avoir un 8e de finale abordable. Il restera alors à signer un exploit en quarts pour aller tutoyer la médaille...

Du côté des féminines, non qualifiées par équipes, il y aura par contre peu d'espoirs à nourrir à Rio avec Li Xue (N.55), loin du niveau de sa médaille de bronze à l'Euro 2012, et Carole Grundisch (N.90).

Aux JO de Londres 2012, Mattenet avait été éliminé dès le 3e tour, comme Li et Xian Yi Fang.

Auteur d'un 100% à Pékin en 2008 puis à Londres, la Chine visera elle un nouveau Grand Chelem. De quoi ajouter quatre breloques dorées aux 24 sur 28 qu'elle a raflées depuis l'arrivée du tennis de table aux JO, en 1988 à Séoul.

Bref: il est difficile d'imaginer un Européen succéder au Suédois Jan-Ove Waldner, victorieux aux JO de Barcelone (Espagne) en 1992.

Côté messieurs, face au N.1 mondial et champion du monde en titre, Ma Long, et au champion olympique sortant, Zhang Jike (N.4), l'Allemand Dimitrij Ovtcharov (N.5) et le Bélarusse Vladimir Samsonov (N.9) pourront par contre rêver d'accessits, comme le Japonais Jun Mizutani (N.6).

Pour gagner le simple dames, la Chine s'est même permise d'écarter la N.1 mondiale, Liu Shiwen, coupable d'avoir perdu trois matchs contre des étrangères depuis un an. Mais la championne olympique en titre, Li Xiaoxia, âgée de 28 ans et 5e mondiale, sera bien là pour défendre son titre, avec Ding Ning (25 ans, N.2).

Pour le bronze, la meilleure Européenne en lice à Rio sera la 8e mondiale, l'Allemande... Han Ying.

Par équipes, la tâche sera encore plus difficile face à l'empire chinois, victorieux cette année de son huitième titre mondial d'affilée chez les messieurs et de sa onzième couronne de suite chez les dames !

Pour la première fois depuis l'arrivée du ping aux JO, à Séoul, en 1988, Jean-Michel Saive ne sera pas là. N.1 mondial en 1994-95, le Belge avait entamé sa carrière internationale en 1984, à 14 ans.

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