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Médaillés mais plus titrés depuis Franck Dumoulin au pistolet en 2000 à Sydney, les tireurs français veulent retrouver le haut du podium aux Jeux de Rio et c'est d'abord pistolet au poing qu'ils seront guettés, avec Jean Quiquampoix et Céline Goberville.
Première médaillée française des Jeux de Londres, avec l'argent au pistolet à 10 m, la Picarde sera encore au rendez-vous, dimanche 7 août, pour l'or olympique cette fois, après ses deux titres européens 2011 et 2013.
Mais la plus grande chance de victoire viendra sans doute de Jean Quiquampoix, vainqueur de la finale de la Coupe du monde à l'automne dernier, à 19 ans. Troisième mondial, l'Antibois a déjà une belle collection de titres, avec deux couronnes de champions d'Europe et des titres mondiaux juniors et universitaires.
Dans l'armurerie tricolore, il faudra également surveiller la carabine de Valérian Sauveplane, dans l'épreuve à 50 m trois positions notamment. Ou le fusil de chasse d'Anthony Terras, vice-champion du monde 2014 et 2015 en skeet, et déjà médaillé olympique, avec le bronze à Pékin en 2008.
Mesuré, Gilles Muller, le Directeur technique national, ne veut pas parler de titre et vise deux médailles pour ses onze tireurs en lice. Comme à Londres, où le bronze de Delphine Réau-Racinet en skeet avait complété l'argent de Goberville.
Les grands favoris des JO de Rio resteront les tireurs sud-coréens, américains et chinois, voire italiens, qui avaient dominé les Jeux de Londres.
Jin Jong-oh, double champion olympique en titre au pistolet à 50 m, visera ainsi le triplé, avec pourquoi pas en prime l'or à 10 m, comme à Londres. De même, le triplé sera en ligne de mire pour l'Américain Vincent Hancock en skeet et la Chinoise Guo Wenjun au pistolet à 10 m.
Pas de 4e médaille d'or par contre pour le "Schumi" du tir allemand, Ralf Schumann. Trois fois titré, à Barcelone en 1992, Atlanta en 1996 et Athènes en 2004, il est désormais retraité et ne participera pas à ses 8e JO, à 54 ans.
