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Le djihadiste Sid Ahmed Ghlam, qui avait un GSM en prison, était en réalité sur écoute

Il est soupçonné d'avoir tué Aurélie Châtelain lors d'une tentative d'attentat avortée à Villejuif, le 19 avril 2015. Placé à l'isolement à la prison de Fresnes, Sid Ahmed Ghlam a eu, selon Le Figaro, un accès libre "à un téléphone portable qu'il aurait réussi à se procurer" entre juillet et novembre 2015, ce qui lui permettait d'échanger librement avec l'extérieur. D'après le quotidien, "ces appels se seraient mystérieusement interrompus le jour même des attentats du 13 novembre". Ce samedi 30 avril, TF1, qui précise qu'un co-détenu aurait aidé Sid Ahmed Ghlam à l'obtenir, croit savoir qu'il était sur écoute à son insu. "Cette ligne téléphonique est alors déjà surveillée par la DGSI dans le cadre d'une tout autre affaire. Pendant près de six mois, les services de renseignement français vont donc écouter toutes les conversations du jeune islamiste radical."


Il s'est radicalisé via internet

Sid Ahmed Ghlam contacte alors des proches. "Il leur raconte notamment sa stratégie de défense, quelle nouvelle version il s'apprête à livrer au juge d'instruction", explique TF1. Le 28 février, le djihadiste présumé avait précisé aux enquêteurs ne pas être celui qui a tiré sur la professeure de fitness. Le vrai coupable, selon lui, serait Samy Amimour, un des kamikazes de l'attaque du Bataclan. En juin 2015, il avait reconnu s'être radicalisé sur internet, avant d'entrer en contact avec des membres de l'organisation État islamique en Turquie. Sur la voie du djihad, il avait prévu de passer à l'action dans une église de Villejuif, le 19 avril.

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