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Le "gaz hilarant", la drogue tendance chez les jeunes selon les médias français: "N’importe quoi vous fait rire" (vidéo)

C'est un peu comme la mode vestimentaire. Chaque année, une nouvelle drogue (re)devient tendance parmi les jeunes dans les fêtes. Cette année, c'est le "gaz hilarant". Une défonce pas chère. La capsule de ce gaz coûte environ deux euros. La substance ne se vend pas dans les coffee-shops aux Pays-Bas mais partout en... supermarché. On retrouve des capsules de ce gaz dans les siphons à Chantilly ou encore dans les siphons servant à gonfler les ballons. 

Justement, c'est à l'aide d'un ballon qu'on inhale le protoxyde d'azote (véritable nom de ce gaz dont la formule chimique est N2O) et on profite un peu plus tard de quelques dizaines de seconde de fou rire (voir vidéo au bas de l'article). "On rigole avec les gens. N’importe quoi vous fait rire", décrit Thomas, 21 ans, à la radio française Europe 1.

Le protoxyde d'azote a été découvert en 1772. Et c'est une vingtaine d'années plus tard, en 1798 qu'on s'est aperçu entre autres de ses propriétés euphorisantes. Le protoxyde d'azote a été utilisé dès la fin du 18e siècle comme "gaz hilarant" dans les foires.

Les effets anesthésiants ont été découverts en 1844 par le dentiste Horace Wells qui l'expérimenta sur lui-même. Aujourd'hui, le protoxyde d'azote est utilisé dans le cadre d'anesthésies locales, généralement lors d'opérations hors hôpitaux (cas d'urgence) ou en cas de contre indications.

La consommation de ce gaz peut s'avérer dangereuse. "Consommer des produits qui étaient jusqu’à présent des produits de réanimation et d’anesthésie n’est pas anodin", explique l'addictologue Amine Benyamina sur Europe1.fr qui met en avant des risques neurologiques.

L'utilisation de cette substance à des fins récréatives n'est pas nouvelle. Aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, des jeunes la consommaient déjà dans les années 80. En France, le phénomène est apparu à la fin des années 90.

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