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Le patron des patrons flamands qualifie de grande illusion le dialogue social

(Belga) Karel Van Eetvelt, le patron de l'organisation patronale flamande Unizo, y quittera ses fonctions en octobre après y avoir passé 13 ans et prendra la tête de Febelfin, la fédération belge du secteur financier. Il revient samedi sur son mandat dans les colonnes du Tijd et du Standaard. "Trop de membres du Groupe des Dix s'accrochent à ce qui a été gagné", dit-il. "On ne part jamais de la recherche de la meilleure solution mais de la question de comment conserver le système actuel vieux de 50 ans avec quelques ajustements."

Le dialogue social constitue une désillusion, pour M. Van Eetvelt, qui parle d'impuissance au sein du Groupe des Dix tant sont divers les secteurs et les problèmes auxquels sont confrontés les partenaires sociaux. L'affirmation des syndicats selon laquelle le politique n'écoute pas le dialogue social est un non sens, selon le patron de l'Unizo. "Nous avons reçu toutes les chances mais nous ne les avons pas saisies (...) Celui qui blâme le politique ferait mieux de faire son examen de conscience." Tout ne tourne pas non plus comme M. Van Eetvelt le souhaiterait dans le monde politique. "La vision à court terme domine tout. Regardez la discussion actuelle sur les pensions. Chaque fois, des petites mesures sont prises, qui doivent surtout apporter de l'argent pour le budget. Mais personne ne vient avec un plan solide avec lequel nous pouvons poursuivre pendant 10 à 20 ans." Le patron des patron flamands appelle la classe politique à se rassembler davantage. "Je remarque que tous les partis préfèrent renforcer les oppositions, ce qui fait que tant au sein du gouvernement qu'entre celui-ci et l'opposition, on avance péniblement d'une dispute à l'autre." (Belga)

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