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(Belga) La section police du Syndicat libre de la fonction publique (SLFP) a quitté la table des négociations sur les pensions, a-t-elle fait savoir jeudi soir. Le ministre de l'Intérieur Jan Jambon n'aurait accepté aucune de ses revendications. Les trois autres syndicats se réuniront à nouveau autour du ministre mercredi prochain. Selon Gert Cockx (SNPS), des pas dans la bonne direction ont été faits.
"Si l'autorité politique a accepté de faire de très timides efforts, il nous apparaît clairement qu'elle reste foncièrement accrochée à son paradigme 'Tout le monde doit faire un effort', et se refuse à reconnaître le caractère dangereux de notre profession (danger qui, à nos yeux, vaut bien un départ avancé à la pension). Bref, nous devons constater un mépris certain et une absence totale de courage politique", déplore le SLFP Police dans un communiqué. La syndicat quitte les négociations notamment car il estime que les concessions du gouvernement "ne concernent que quelque 6.000 personnes, alors qu'ils sont 34.000 autres à rester en rade". "Nous avons appris que le gouvernement a l'intention, pour les catégories reconnues comme 'métier lourd', d'envisager l'âge avancé à 60 ans au lieu des 58 ans actuels", pointe également le syndicat. Vincent Houssin, président national du SLFP Police, ne ferme toutefois pas totalement la porte. "La balle est dans le camp du gouvernement. Si nous recevons ces prochains jours de nouvelles propositions dans lesquelles nous pouvons nous retrouver, nous serons de retour autour de la table." De son côté, Gert Cockx souligne qu'il y a tout de même eu des avancées. Pour lui, il faut d'abord s'occuper des agents qui sont à quatre ou cinq ans de la retraite, ce dont ils discutent actuellement. (Belga)
