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Le suicide d'un pilote en plein vol, c'est rare, mais c'est déjà arrivé

Il y a déjà quatre précédents dans l'histoire moderne de l'aviation civile.

On le sait depuis jeudi midi: la conduite du co-pilote de l'Airbus A320 de Germanwings, qui n'est pas répertorié comme terroriste, "peut s'analyser comme une volonté de détruire l'avion", a déclaré jeudi le procureur de la République de Marseille.

Reste le mobile, difficile à déterminer pour l'instant, alors que son identité serait, selon plusieurs média, Andreas Lubitz, un Allemand de 28 ans inconnu des services de police.

Le suicide est l'une des hypothèses envisagées. C'est très rare qu'un pilote décide de mettre fin à ses jours en accidentant un avion de ligne, mais c'est déjà arrivé.

Le 31 octobre 1999, le vol 990 d'EgyptAir qui devait relier les Etats-Unis au Caïre, s'est écrasé en pleine mer, avec 217 passagers à son bord. L'enquête a révélé que le co-pilote aurait provoqué l'accident. Il était déprimé par une guerre à laquelle il avait participé.

Le 21 août 1994, le pilote de la compagnie Royal Air Maroc a coupé le pilotage automatique de l'avion. L'appareil et ses 44 passagers s'est écrasé près d'Agadir. Il s'agirait du suicide d'un homme désespéré.

Octobre 1999, le SilkAir 185 est lui aussi projeté volontairement vers le sol par son pilote. 100 morts à cause d'un homme qui connaissait de grosses difficultés financières.

Enfin, à Milan en avril 2002, le pilote d'un petit avion biplace a foncé dans la tour Pirelli, tuant 3 personnes. La situation financière du pilote avait été évoquée.

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