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Macron attend avant de dévoiler ses intentions

Emmanuel Macron se "réjouit" des sondages favorables le concernant dans la perspective de l'élection présidentielle en 2017 mais il a réaffirmé jeudi vouloir encore attendre avant de dévoiler officiellement sa canditature.

"Je me réjouis des sondages mais je ne les ai jamais commentés", a déclaré M. Macron lors d'un point-presse à Bruxelles.

Un sondage Elabe publié mercredi assurait qu'avec 27% des Français qui pourraient voter pour lui, Emmanuel Macron devancerait nettement Manuel Valls et François Hollande parmi les candidats potentiels de gauche à l'élection présidentielle.

Fidèle à sa ligne de conduite depuis sa sortie du gouvernement en août, l'ancien ministre de l'Economie a précisé qu'il peaufinait "de manière déterminée et méthodique l'offre politique construite le 6 avril", lors du lancement de son mouvement "En marche!".

"Ce que je chercher à construire, c'est un rassemblement des progressistes, de gauche, de centre, de droite, de la société civile, autour des mêmes valeurs et d'un projet commun", a-t-il rappelé, en évoquant pêle-mêle "l'innovation", "la transformation économique et sociale", "la réforme de l'école", "la défense de l'Etat de droit" ou encore "l'adhésion franche à l'Europe".

"Cette offre claire, c'est celle-là que je veux porter et faire gagner", a-t-il poursuivi.

"Et quand je vois les débats au sein du Parti socialiste comme des Républicains, je ne vois que des divergences sur chacun de ces sujets qui font notre société", a souligné M. Macron. "Donc ça me conforte dans l'idée qu'il me faut de la clarté idéologique et de la détermination sur ces sujets".

Interrogé sur les raisons qui retenaient l'officialisation de sa candidature, M. Macron a répondu qu'il y avait "un temps pour tout".

"Il faut bien séparer les temps", a-t-il renchéri. "Il faut déjà avoir une vision claire, une structure claire, ce que je ferai les prochaines semaines avec le mouvement +En Marche !+ en annonçant l'organisation que nous retenons".

La semaine passée, M. Macron avait affirmé qu'il trancherait "probablement en décembre ou janvier", ce qu'il a nuancé jeudi.

Evoquant d'abord une question de "délai légal" pour justifier cet horizon, il a précisé par la suite auprès de l'AFP qu'il s'agissait en réalité de la période traditionnelle où les candidats se déclaraient.

Les candidats au premier tour de l'élection présidentielle du 23 avril 2017 ont jusqu'au 17 mars pour adresser leurs 500 parrainages au Conseil Constitutionnel.

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