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Plus de 300 Liégeois réunis vendredi soir pour Christiane Taubira

(Belga) La ministre démissionnaire de la justice française était l'invitée de Jean-Claude Marcourt et Isabelle Simonis à la Cité Miroir de Liège. Une conférence-débat était organisée dans la cité ardente à l'occasion du 50e anniversaire de la grève des femmes de la FN. Quelque 317 Liégeois, répartis en deux salles, étaient au rendez-vous pour deux heures de discours et de discussions.

Christiane Taubira a été présentée ce soir par le professeur de philosophie politique de l'Université de Liège, Edouard Delruelle, comme "une ministre démissionnaire qui avait une manière pas banale de faire de la politique". L'ancienne Garde des Sceaux française avait été invitée à Liège avant l'annonce de son départ du gouvernement, le 27 janvier dernier. Depuis, elle a fait une véritable diète médiatique. Tout juste de retour de deux semaines de vacances, sa venue à Liège était donc sa première apparition publique depuis sa participation à l'émission télévisée française 'On n'est pas couché' de Laurent Ruquier , il y a près d'un mois. Après une courte présentation par Jean-Claude Marcourt et Isabelle Simonis, Christiane Taubira a prononcé un discours d'une demi-heure. Elle a particulièrement insisté sur son inquiétude face à une vision socialiste française qui gagnait en égoïsme. "La gauche a perdu de grandes batailles ces dernières années. Elle n'ose plus dire que nous devons préserver les libertés et lutter pour l'égalité", a-t-elle déclaré. A 21h00, un débat a été ouvert avec les 260 personnes assises dans la salle principale de la Cité Miroir. L'ancienne Ministre française y a évité la délicate question de son éventuelle candidature aux prochaines élections présidentielles. "Ce n'est pas à l'ordre du jour. Je ne fais pas encore le bond vers 2017, même s'il y a de grands enjeux. Je ressens de grandes urgences qui ne se traitent pas en calendrier électoral", a répondu Christiane Taubira. La rencontre s'est terminée vers 22h30, avec une standing ovation de plusieurs minutes. La question des droits de la femme n'a pas été véritablement abordée. (Belga)

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