Accueil Actu

Présidentielle en Iran: Khamenei met en garde les candidats contre l'étranger

Le guide suprême d'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, a demandé mardi aux candidats à la présidentielle du 19 mai de promettre "de ne pas se tourner vers l'étranger" pour faire progresser leur pays.

En dépit d'un accord nucléaire conclu en juillet 2015 avec six grandes puissances ayant permis une levée des sanctions économiques contre l'Iran, Ali Khamenei ne cesse de rappeler à chacun la priorité de "l'économie de résistance" axée sur la production nationale pour assurer le développement.

Les candidats "doivent promettre de ne pas se tourner vers l'étranger, mais de placer les espoirs sur les capacités et les potentialités de la nation pour faire progresser les affaires du pays, son développement économique et résoudre ses problèmes", a déclaré le guide lors d'une rencontre avec des ambassadeurs de pays musulmans à Téhéran.

L'accord nucléaire et ses retombées sur l'Iran est l'un des thèmes majeurs de la campagne pour la présidentielle du 19 mai qui opposera six candidats, dont le président sortant, le modéré Hassan Rohani, qui sollicite un second et dernier mandat de quatre ans.

M. Rohani met en avant les bienfaits d'un accord qui a permis la fin de l'isolement de l'Iran, tandis que ses adversaires conservateurs estiment qu'il a eu peu d'effet sur le développement économique du pays.

Le guide suprême a une nouvelle fois accusé les Etats-Unis, signataires de l'accord, et "les sionistes" de "s'opposer à la République islamique", parce qu'elle "bloque leurs intérêts".

Les relations entre Téhéran et Washington, rompues en 1980 au lendemain de la révolution islamique, sont de plus en plus tendues depuis l'arrivée à la Maison Blanche du président républicain Donald Trump qui a imposé de nouvelles sanctions contre Téhéran.

L'administration Trump a récemment certifié que l'Iran respectait ses engagements vis-à-vis de l'accord nucléaire, mais estimé qu'il n'en respectait pas "l'esprit". Elle a lancé un examen de l'accord visant à déterminer si l'allègement des sanctions prévu dans ce texte correspondait à l'intérêt national des Etats-Unis.

À la une

Sélectionné pour vous