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Soutien d'associations à une mère en grève de la faim pour son fils handicapé de 7 ans

(Belga) Les associations 'Le GAMP' et 'Vie Féminine' demandent aux pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités envers les personnes handicapées et leurs familles, en réaction à une grève de la faim entamée le 4 février par une mère d'un enfant handicapé de grande dépendance. Cette mère bruxelloise dit ne trouver pour son fils de 7 ans, qui souffre d'un handicap mental lourd, aucune école proposant un encadrement individuel adapté à Bruxelles ou en Wallonie.

"La situation dans laquelle se trouvent cette mère et son enfant est tout simplement scandaleuse. Pour nous, la prise en charge et l'accompagnement des personnes handicapées doivent relever d'une responsabilité collective de toute la société", dénoncent jeudi dans un communiqué commun le GAMP (Groupe d'action qui dénonce le manque de place pour les personnes handicapées) et Vie féminine. "Le désespoir de cette mère remet en lumière la dure réalité de la prise en charge de personnes handicapées de grande dépendance. La situation que vit cette maman est d'autant plus intolérable qu'elle concerne un enfant en âge de scolarisation", s'indignent Hafida Bachir, la présidente nationale de Vie Féminine, et Cinzia Agoni-Tolfo, porte-parole du GAMP. Les deux associations réclament "des réponses adaptées où la priorité est mise sur la personne handicapée dans le respect de ses droits à la dignité, à l'autonomie et à la qualité de vie", dont la création de places d'accueil et le développement de services de proximité de qualité, accessibles financièrement et en nombre suffisant. "Le manque de solutions d'accueil et de services adaptés plonge les personnes handicapées et leurs familles dans un état de privation, aussi bien morale que matérielle, et d'appauvrissement. Les parents d'enfants handicapés vivent des situations dramatiques. C'est particulièrement le cas des mères. Celles-ci sont souvent dans l'obligation d'arrêter de travailler pour répondre aux besoins de leurs enfants adultes", soulignent Hafida Bachir et Cinzia Agoni-Tolfo. (Belga)

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