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Abaaoud, le cerveau présumé des attentats de Paris est-il mort lors de l'assaut du RAID? "Il ne fait pas partie des gardés à vue"

Où est Abdelhamid Abaaoud, le djihadiste belge suspecté d'être le cerveau des attentats de Paris? D'après des sources policières qui ont informé notre expert en contre-terrorisme, Claude Moniquet, il serait tombé lors de l'assaut du RAID mené à Saint-Denis ce matin. Si on ne connaît pas encore l'identité d'un corps criblé de balles, retrouvé dans les gravats pendant cette opération, on apprend que celui qui se fait appeler "Abou Omar al-Baljiki" ne fait en tout cas pas partie des personnes placées en garde à vue.

Selon Claude Moniquet, qui cite une source policière sur Bel RTL, le djihadiste Abdelhamid Abaaoud serait mort pendant l'assaut du RAID ce matin à Saint-Denis. "C'est une information qui n'est pas confirmée", a-t-il indiqué. "Selon une source parisienne proche de l'enquête, Abaaoud serait peut-être le terroriste abattu ce matin à Paris. Donc il serait mort. C'est à mettre au conditionnel mais, manifestement, ce n'est pas une thèse totalement idiote".


Des corps pas encore identifiés

Le procureur de la République, François Molins, a tenu peu après 19h une conférence de presse. Il n'a pas confirmé la mort du djihadiste belge, précisant qu'il ne faisait pas partie des gardés à vue. Un corps "criblé d'impacts" a également été découvert "dans les décombres de l'immeuble" mais son état "ne permet pas non plus à ce stade de l'identifier", a-t-il précisé. L'état du corps de la femme kamikaze ne permet pas encore de l'identifier. Cela porte à "au moins deux morts" le bilan de cette opération.


Huit personnes interpellées

Des policiers ont mené un assaut mercredi sur un appartement de Saint-Denis (lire ici le récit complet de cette opération), aux portes de Paris, ciblant l'organisateur présumé des attentats sanglants du 13 novembre, dont le sort reste inconnu, dans une opération qui a fait deux morts, dont une femme kamikaze.

Huit personnes ont été interpellées et placées en garde à vue lors de l'intervention, qui a déclenché une fusillade nourrie et vu une femme activer son gilet explosif, une première en France.

Des vérifications étaient en cours pour savoir si le jihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, surnommé Abou Omar al-Baljiki (le Belge), soupçonné d'être l'inspirateur ou l'organisateur des tueries qui ont fait 129 morts à Paris et aux abords du Stade de France, à Saint-Denis, se trouvait dans l'appartement ciblé. 
 

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