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Un observatoire pour accompagner le développement du MMA en France

Le secrétaire d'Etat aux sports Thierry Braillard, a accepté mardi de créer un observatoire destiné à accompagner le développement de la pratique du MMA (Mixed martial arts), validant ainsi l'une des principales préconisations du rapport parlementaire sur cette discipline controversée en France.

Cet observatoire, que les auteurs du rapport -- le Sénateur du Doubs Jacques Grosperrin (LR) et le député de l'Hérault Patrick Vignal (PS) -- souhaitent voir se constituer dès janvier prochain, serait adossé à la Confédération française des arts martiaux et des sports de combat (CFAMSC) regroupant de nombreuses fédérations délégataires.

Il aura pour principale mission de former des encadrants à la pratique du MMA, aujourd'hui gérée par des formateurs d'autres arts martiaux, parfois très éloignés du combat mixte, et des arbitres spécialisés.

"Je partage l'idée de (...) poser les jalons d'une évolution possible en matière d'encadrement de la pratique. Elle doit être encadrée et réglementée", a estimé Thierry Braillard. "Cela évitera la course à l'échalotte entre plusieurs fédérations", candidates aujourd'hui à la tutelle du MMA, notamment en raison du potentiel marché créé par les 40.000 pratiquants estimés de ce sport en France.

- les compétitions de MMA restent interdites -

En revanche, le secrétaire d'Etat aux sports s'oppose toujours à la légalisation des compétitions de MMA qui autorisent les frappes au sol et se déroulent dans un ring en forme de cage, appelé Octogone.

"La position du gouvernement sur la pratique en compétition est ferme", a martelé M. Braillard, évoquant l'arrêté ministériel publié fin octobre afin d'interdire ce genre de combats. "Je ne peux pas accepter les combats dans une cage et les coups portés au sol."

Les parlementaires, missionnés par le Premier ministre Manuel Valls, sont eux favorables à l'organisation de compétitions. "Sur cette démarche, je ne vous suivrai pas", a rebondi Patrick Vignal. "La cage est indispensable à la sécurité et les coups au sol ne sont pas dangereux s'ils sont bien arbitrés."

A terme, MM. Vignal et Grosperrin souhaitent que le MMA ait une fédération délégataire capable d'organiser des des compétitions.

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