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Une factrice sauve Huguette, une octogénaire bloquée six jours dans sa baignoire

Un dramatique fait divers a été évité dans une ville située en Dordogne, en France. Une octogénaire est tombée dans sa baignoire et ne pouvait plus se relever. C'est une factrice qui a donné l'alerte, inquiète de ne plus voir rien bouger dans la maison.

Une Française est restée coincée pendant six jours dans sa baignoire avant d’être secourue par la factrice du village, rapporte ce lundi le journal Sud-Ouest. Les faits remontent au 5 décembre dernier. Huguette, qui habite seule dans une maison en Dordogne, se prépare à faire sa toilette. En enjambant le bain, l’octogénaire tombe et ne parvient plus à se relever.

Après plusieurs passages, la factrice de la commune commence à s’inquiéter. L’employée des Postes voit le courrier s’entasser dans la boîte aux lettres. De plus, le portail de la maison reste grand ouvert et personne ne vient ouvrir quand elle sonne à la porte. "Là, c’était trop. Je me suis dit qu’il y avait un problème. Ça ne fait pas longtemps que je fais cette tournée, mais je sais que c’est une dame âgée qui vit ici.Alors je suis allée voir la mairie pour donner l’alerte", explique Sylvette, à nos confrères de Sud-Ouest.

Fatiguée, affamée mais encore consciente

Selon le journal, le maire décide de se rendre sur place. Il parvient à trouver une dame qui possède le double des clés pour pénétrer à l’intérieur de l’habitation. Ensemble, ils retrouvent alors Huguette allongée dans sa baignoire. Elle est fatiguée et affamée, mais encore consciente. C’est d’ailleurs elle qui demande d’appeler tout de suite les pompiers. Ensuite, l’octogénaire demande un verre de lait et un morceau de sucre. Elle affirme n’avoir bu que de l’eau du robinet de son bain pendant les six jours écoulés.

Malgré cette expérience traumatisante, Huguette a surpris tout le monde par son sens de l’humour, en affirmant que désormais elle garderait toujours sur elle son boîtier de téléassistance.

L’octogénaire a été emmenée à l’hôpital, où elle est restée pendant quelques jours avant d’être placée dans une maison de repos. La factrice est quant à elle soulagée et fière de son intervention."On oublie trop souvent les personnes âgées. Qui sait ce qui se serait passé sinon", s’interroge Sylvette.

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