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Une jeune femme se tue lors d'un saut à l'élastique dans le Pas-de-Calais

Le gérant et un employé de la base de saut à l'élastique ont été placés en garde à vue dimanche soir à la suite de la mort d'une jeune femme à Audincthun, dans le Pas-de-Calais, lors d'un saut, a indiqué lundi le parquet de Saint-Omer.

Une jeune femme, née en 1987, a trouvé la mort dimanche lors d'un saut à l'élastique à Audincthun, dans le Pas-de-Calais, tandis que son compagnon, qui a sauté avec elle, a été hospitalisé à Lille, a-t-on appris auprès des gendarmes. "Un couple est monté dans la nacelle, en haut d'une grue, à une hauteur de 65 m pour effectuer un saut à l'élastique", a indiqué une source de la gendarmerie. "Lors du saut, à quinze mètres du sol, il y a eu un dysfonctionnement au niveau du système d'attache et les deux personnes ont chuté lourdement au sol", a-t-on ajouté de même source, précisant que ce n'était pas l'élastique qui s'était rompu.


Le compagnon emmené d'urgence à l'hôpital

Vers 18 heures, les gendarmes ont constaté le décès de la jeune femme tandis que l'homme, né en 1982, a été transporté en urgence au CHRU de Lille. La gravité de ses blessures n'était pas connue. Le couple était originaire d'Hallennes-lez-Haubourdin, commune proche de Lille.


"On va voir si c'est une erreur humaine, un problème technique avec un matériel défaillant, ça peut être aussi une conjugaison des deux"

Le gérant et un employé de la base de saut à l'élastique ont été placés en garde à vue dimanche soir "Dans la foulée de l'accident, on a placé en garde à vue deux personnes à qui ont peut reprocher l'infraction d'homicide involontaire et de blessures involontaires par violation délibérée d'obligation de sécurité et de prudence", a déclaré Sébastien Piève, procureur de la république à Saint-Omer à l'AFP. "On va voir si c'est une erreur humaine, un problème technique avec un matériel défaillant, ça peut être aussi une conjugaison des deux", a ajouté le procureur.

Le responsable de la société de la base de saut à l'élastique est âgé de 36 ans, l'employé qui aurait harnaché les deux victimes 21. L'enquête pour déterminer les circonstances du drame a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Saint-Omer.

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