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La bataille pour libérer Mossoul continue. Les forces irakiennes tentent désormais de sécuriser des quartiers ouest, après avoir été attaqués, à leur tour, par surprise, par les djihadistes de l'EI, qui ne contrôlent plus qu'un kilomètre carré de la vieille ville.
A chaque coin, le danger guette car les djihadistes résistent, retranchés dans des poches, des petits coins de la 2e ville d'Irak.
Cela fait plus de 8 mois que les forces coalisées tentent de reprendre le fief du groupe terroriste. L'avancée se fait bloc par bloc. Ce mardi soir, l'armée irakienne estime qu'il ne reste plus qu'un kilomètre carré à reprendre aux djihadistes.
Des djihadistes cachés parmi les civils
Par contre, une autre difficulté se pose: repérer les djihadistes qui se cachent parmi les civils. Dimanche encore, deux kamikazes se sont fait exploser parmi des familles qui quittaient la zone. "Le groupe (d'assaillants) est venu avec les déplacés et s'est installé dans le quartier de Tanak. Ils se sont ensuite regroupés et ils ont mené l'attaque", a indiqué le général Abdelwahab al-Saadi, un des commandants des unités antiterroristes, les CTS.
Pour éviter que cela n'arrive, l'armée irakienne tente de les repérer dès leur sortie de la vieille ville. Les forces du contre-terrorisme "passent au crible Yarmouk maison par maison", a précisé le général al-Saadi en expliquant que deux groupes de combattants de l'EI se trouveraient encore dans ce quartier situé dans la partie occidentale de Mossoul et repris par les forces irakiennes début avril.
Pour les agents, la technique est rodée. D'abord questionner les enfants. Les parents ne peuvent alors souvent plus nier.
