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Bruce Springsteen signe un nouveau record pour Clinton... pendant qu'Obama prend les paris!

Un concert en plein air de Bruce Springsteen a réuni quelque 40.000 personnes en soirée dans la ville historique de Philadelphie, pour Mme Clinton. Lady Gaga était aussi de la partie dans son tout dernier meeting à minuit en Caroline du Nord.

La légende du rock Bruce Springsteen a pressé les électeurs de voter mardi pour Hillary Clinton et sa vision unificatrice pour les Etats-Unis, chantant devant plus de 40.000 personnes venues assister à l'avant-dernier meeting de campagne de la démocrate dans sa course à la Maison Blanche.

"Jouons tous notre rôle afin que nous puissions regarder en arrière sur 2016 et dire que nous étions aux côtés de Hillary Clinton du bon côté de l'histoire", a-t-il lancé sur la scène installée au coeur de Philadelphie (Pennsylvanie), berceau de la démocratie américaine.


"Trump fera passer ses propres intérêts avant la démocratie"

Le chanteur a qualifié le candidat républicain Donald Trump d'"homme qui a une vision peu éloignée de sa propre personne". Il a "un profond manque de décence qui fera qu'il agira en priorité pour ses propres intérêts et son ego avant la démocratie américaine elle-même", a poursuivi l'auteur et interprète de "Born in the USA". "Demain (ce mardi), ces idées et cette campagne vont perdre", a poursuivi Bruce Springsteen, sous les vivas de la plus importante foule jamais rassemblée pour un meeting de Mme Clinton. Après avoir évité de prendre parti dans les campagnes présidentielles, il a commencé en 2004 à faire ouvertement campagne pour les démocrates.

S'exprimant entre ses chansons "Thunder Road" et "Dancing in the Dark" s'accompagnant à la guitare acoustique et à l'harmonica, il a salué les positions de l'ancienne Première dame sur l'immigration, le changement climatique ou encore l'inégalité salariale, soulignant qu'elle "a une vision réelle d'une Amérique où tout le monde compte" peu importe ses origines.


Toutes les stars du côté de Clinton

Il était monté sur scène après la performance du rockeur Jon Bon Jovi. Une kyrielle de stars s'est mobilisée pour Hillary Clinton, notamment ces derniers jours: Beyoncé, Jay Z, Katy Perry, Stevie Wonder ou encore Miley Cyrus, Pharrell Williams et Jennifer Lopez. Madonna a aussi donné un bref concert surprise lundi soir au coeur de New York. Quelque 300 personnes ont pu chanter avec la pop star les titres "Express Yourself", "Don't Tell Me", "Imagine", "Like a Prayer" et "If I Had a Hammer" dans le Washington Square Park, au coeur de Manhattan. L'évènement a duré une demi-heure pendant laquelle Madonna a incité l'audience à aller voter mardi. "C'est un concert pour nous unifier, et pour garder l'Amérique grande, par pour la rendre grande à nouveau", a lancé l'artiste en référence au slogan du rival républicain.



Obama parie sur Clinton

Après les concerts se sont succédé sur scène Chelsea et Bill Clinton, fille et mari de la candidate, puis Michelle et Barack Obama. Ce dernier a ensuite présenté celle qui souhaite devenir la première présidente des Etats-Unis. "Je parie que vous allez rejeter la peur et choisir l'espoir", a déclaré le président Obama, saluant en Hillary Clinton la candidate la plus expérimentée à s'être jamais présentée à la présidence, et dénonçant l'incompétence de son adversaire.


Clinton tente de séduire les électeurs républicains modérés

Mme Clinton a insisté sur la nécessité de rassembler. "Nous devons combler les divisions", a-t-elle déclaré. "Je regrette profondément le ton violent qu'a pris la campagne", a-t-elle aussi ajouté. Elle s'est dite persuadée que le meilleur restait à venir pour les Etats-Unis, "si nous choisissons une Amérique au grand coeur, qui inclut tout le monde".

"Je veux être la présidente de tous les Américains, démocrates, républicains, indépendants", avait insisté plus tôt dans la journée Mme Clinton dans un meeting sur un campus du Michigan. "Nous devons placer le pays devant le parti quand il s'agit de cette élection", a-t-elle ajouté, semblant montrer qu'elle serait prête à travailler avec les républicains si elle est élue. "Le choix ne pourrait pas être plus clair", a insisté Mme Clinton, 69 ans, qui a traité son adversaire républicain de "danger public", incapable selon elle de diriger le pays. "C'est le choix entre la division et l'unité de notre pays".

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