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Conférence des Nations unies sur les océans - Didier Reynders évoque les tensions en Afrique et au Moyen Orient avec Antonio Guterres

(Belga) Le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders s'est entretenu avec le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, lundi à New York, en marge de la première conférence mondiale sur les océans. Ils ont abordé plusieurs questions brûlantes, dont les tensions qui secouent l'Afrique centrale et le Moyen Orient.

Lors de l'entretien, qui a duré une trentaine de minutes, M. Reynders a assuré le nouveau patron de l'ONU de son soutien dans les réformes qu'il entend mener pour rendre l'organisation plus efficace. Les deux hommes se sont ensuite attardés sur la situation de la mission des Nations unies au Congo (Monusco), alors que les foyers de tension se multiplient dans plusieurs régions de la RDC du fait du maintien au pouvoir du président Joseph Kabila au-delà de la fin de son mandat. "L'accord de partage du pouvoir doit être mis en oeuvre et mener à la tenue d'élections. Le Conseil de sécurité de l'ONU doit s'emparer de la question", a insisté M. Reynders. La crise politique que traverse le Burundi depuis 2015 a également été abordée. "En l'absence de grandes avancées, il s'agit de renouer les fils du dialogue", selon M. Reynders, qui a mis l'accent sur la médiation et le multilatéralisme, avant de revenir sur la récente rupture des relations des pays du Golfe avec le Qatar, accusé par ses voisins de soutenir le terrorisme. "Là aussi, le dialogue et l'implication de tous les acteurs sont nécessaires", a-t-il insisté. La rencontre bilatérale était l'occasion pour le vice-Premier ministre belge d'évoquer la candidature de la Belgique à un siège de membre non-permanent au Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2019-2020, place pour laquelle l'Allemagne et Israël sont également en lice, seuls deux sièges étant à pourvoir. "La Belgique n'a pas d'agenda national spécifique et a la capacité de privilégier la voix du compromis", assure M. Reynders. Selon lui, notre pays a obtenu un nombre non négligeable de promesses de vote. L'issue du scrutin - prévu pour juin 2018 - demeure toutefois impossible à prédire dans la mesure où le vote se fait à bulletin secret. (Belga)

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