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Donald Trump jubile: il n'a plus de concurrent côté républicain et peut déjà s'en prendre à Hillary Clinton

Le sénateur texan Ted Cruz a mis fin sa campagne dans la course à l'investiture présidentielle américaine. Il a capitulé après une nouvelle victoire cinglante du favori Donald Trump lors du caucus républicain en Indiana. Le milliardaire new-yorkais devient donc le candidat "présumé" des républicains.

L'ultraconservateur Ted Cruz, qui était le dernier rempart crédible face au milliardaire new-yorkais Donald Trump, a suspendu mardi sa campagne électorale. "Avec le coeur lourd, mais avec un optimisme sans borne pour le futur à long terme de notre nation, nous suspendons notre campagne", a déclaré le sénateur Cruz lors d'un discours mardi soir à Indianapolis. "Nous avons donné tout ce que nous avons pu, mais les électeurs ont choisi une autre voie", a-t-il ajouté.


Trump très proche du seuil de délégués requis

Sa défaite dans l'Etat d'Indiana avait été scellée une heure plus tôt face à Donald Trump, qui a remporté 53% des voix, contre 37% pour Ted Cruz et 8% pour John Kasich. La probabilité était alors devenue incontournable que le milliardaire Trump soit désigné candidat unique du Grand Old Party. En franchissant la barre des 1.000 délégués en Indiana, Donald Trump s'est rapproché irrémédiablement du seuil des 1.237 délégués requis d'ici la convention républicaine de juillet. John Kasich a affirmé rester en lice, bien que mathématiquement il ne puisse barrer la route à Donald Trump.


"Nous unir et nous concentrer sur la défaite d'Hillary Clinton"

Après l'annonce du retrait de Ted Cruz, le président du Grand Old Party a donc affirmé que Donald Trump était "le candidat présumé" de la formation républicaine. "Donald Trump sera le candidat présumé, nous devons tous nous unir et nous concentrer sur la défaite d'Hillary Clinton (la candidate démocrate favorite, ndlr)", a indiqué Reince Preibus sur Twitter. La division du parti de l'éléphant a marqué toute la campagne jusqu'à présent, Donald Trump n'étant pas le favori de l'establishment républicain dont l'aile modérée voit d'un mauvais oeil les sorties populistes grandiloquentes du magnat de l'immobilier.


"Ce sera l'Amérique d'abord"

Donald Trump, ravi du pas de côté de son rival, n'a pas hésité à féliciter Ted Cruz pour sa campagne mais aussi de le qualifier "de concurrent d'enfer" alors qu'avant le scrutin de mardi il avait insulté le sénateur texan de menteur. Donald Trump a évoqué une "victoire extraordinaire" et d'ores et déjà reporté son attention vers l'ancienne First Lady qu'il devra vraisemblablement affronter d'ici le scrutin présidentiel du 8 novembre. "Elle ne sera pas une bonne présidente, elle sera une mauvaise présidente", a-t-il d'emblée prédit, promettant d'unifier son parti pour lui faire face et le mener à la victoire cet automne. "Nous allons gagner en novembre, nous allons gagner gros et ce sera l'Amérique d'abord", a-t-il lancé lors de son allocution dans la Trump Tower de Manhattan.


Hillary Clinton presque certaine de se retrouver face à lui

La victoire de Bernie Sanders hier en Indiana ne peut pas vraiment mettre en danger l'investiture démocrate qui est déjà quasiment acquise à Hillary Clinton. Elle avait en effet avant mardi 2.179 délégués contre 1.400 pour Bernie Sanders, alors que la majorité requise est de 2.383. Les 83 délégués démocrates de l'Indiana seront attribués à la proportionnelle.

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