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Faut-il payer une rançon aux djihadistes pour libérer des otages ?

La revente d'otages apparaît plus que jamais telle une source de financement pour le groupe terroriste Etat islamique qui a libéré ce week-end 19 chrétiens assyriens enlevés la semaine dernière dans le nord-est de la Syrie contre une rançon de 1700 dollars, par otage.

Les djihadistes du groupe Etat islamique ont libéré ce dimanche 19 otages chrétiens contre une rançon. C'est un "tribunal religieux" de l'organisation terroriste qui aurait décidé samedi de les libérer en échange d'une somme d'argent considérée comme une "jizya" (impôt) que les "dhimmis" (non musulmans) doivent payer, a indiqué à l'AFP Oussama Edward, le responsable du Réseau assyrien des droits de l'Homme.

Selon Oussama Edward, des négociations menées par des responsables assyriens et des chefs tribaux arabes musulmans ont commencé samedi avec l'organisation terroriste pour la libération de tous les otages.


220 Assyriens enlevés

Rappelons que 220 Assyriens avaient été enlevés dans la province de Hassaké, à majorité kurde, la semaine dernière et que 5.000 d'entre eux avaient pris la fuite devant l'avancée des djihadistes. Quelque 30.000 Assyriens, une communauté parmi les plus anciennes converties au christianisme, vivaient en Syrie avant le début du conflit le 15 mars 2011, la majorité à Hassaké.



Un djihadiste belge de 23 ans aurait été tué

Parallèlement, un des 300 à 400 djihadistes belges embrigadés dans l'organisation terroriste Etat islamique aurait été tué lors d'un bombardement d'un membre de la coalition internationale. L'information rapportée par Het Laatste Nieuws est confirmée par Montasser AIDe'emeh, un chercheur de l'Université d'Anvers spécialisé dans l'identification des djihadistes sur les réseaux sociaux.


Actif sur les réseaux sociaux

Son nom ? Abou Omar Brams. Ce Molenbeekois de 23 ans était particulièrement actif sur les réseaux sociaux. Il s'est notamment photographié avec Abdelhamid Abaaoud, l'homme le plus recherché de Belgique et Khalid Ben Larbi, l'un des deux terroristes présumés abattu à Verviers. Tous se sont connus à Molenbeek.

Sur son compte Twitter, Abou Brams s'est également photographié sur la frontière turque pour montrer à quel point il est facile de passer en Syrie. Il a, par ailleurs, écrit des messages de soutien aux terroristes français et a posté de nombreuses images de décapitation.

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