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Jean-François Godbille fait une nouvelle fois valoir son intégrité dans le dossier du Kazakhgate

(Belga) L'avocat général Jean-François Godbille s'est une nouvelle fois déclaré parfaitement innocent dans le dossier du Kazakhgate, à la suite de nouvelles informations apportées jeudi par Le Soir, Le Vif et le Standaard.

Les trois médias ont évoqué le contenu de conversations mettant au jour, sans les identifier, l'existence de nouveaux acteurs dans le Kazakhgate. Ces écoutes avaient entraîné le dessaisissement du Parquet de Bruxelles, en raison du privilège de juridiction dont bénéficiait M. Godbille, cité comme destinataire d'un don de 25.000 euros au nom d'une association scoute qu'il dirigeait. "Est-il raisonnable de suspecter une homme de cette probité-là d'avoir participé à un acte de corruption dans un dossier portant sur des millions d'euros, tout cela pour permettre à une association sans but lucratif de recevoir une somme totale de 25.000 euros? Est-ce, sérieusement, ce qui doit être déduit ou même imaginé sur la base de conversations entre un tiers et son avocat évoquant, dans des phrases peu compréhensibles, des 'Françoise', 'Roger', 'la crapule' ou encore 'le petit bonhomme'? ", a réagi jeudi son avocat Laurent Kennes. "La seule fois que son nom est cité, c'est en lien avec la princesse Léa, ce qui est parfaitement cohérent avec ce qu'il a déjà expliqué", a-t-il ajouté. Avant de conclure sur ce point: "Monsieur Jean-François Godbille n'est donc pas présumé innocent. Il l'est, tout simplement. Avec recul, cela est évident, mais c'est encore mieux quand c'est écrit, dit et répété". L'avocat dément également d'autres éléments avancés par la presse, selon lesquels M. Godbille aurait bénéficié dans le dossier de fuites émanant de l'appareil judiciaire, singulièrement du Parquet fédéral. Les trois médias semblaient suggérer que M. Godbille n'avait pas dit la vérité en commission d'enquête en affirmant avoir appris par la presse en 2015 le rebondissement dans l'affaire du don de 25.000 euros, prétendument légué par l'Ordre de Malte. Or, en 2015, cette information n'avait pas encore été dévoilée par la presse. Plus fondamentalement, Maître Kennes dénoncé la violation du secret de l'instruction, son client n'ayant pas accès, lui, au dossier. (Belga)

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