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(Belga) Le commandant sortant du 2ème bataillon commando, le lieutenant-colonel Vincent Pierard, a dénoncé cette semaine la situation "intenable" dans laquelle se trouve cette unité d'élite casernée à Flawinne (Namur), avec un déficit croissant en personnel, soit actuellement 180 soldats.
"Le bataillon se situe en plein milieu d'une période d'attrition pure en personnel qui durera 21 mois. Les derniers soldats sont arrivés à l'unité en septembre de l'année passée, et les prochains arriveront en juin de l'année prochaine. Ajoutez à cela les prévisions d'incorporations pour toute l'année 2016 - 25 soldats - et retirez les départs naturels qui rythment la vie de l'unité. En un mot, cette situation est intenable", a-t-il lancé mercredi lors de la cérémonie de remise de commandement à son successeur, le lieutenant-colonel Frédéric Linotte. Le commandant sortant a rappelé que ce bataillon sera en 2016 l'unité qui fera l'objet de l'effort principal de la composante Terre de l'armée, puisqu'il formera l'ossature du "battle group" (groupement tactique) de 880 militaires que la Belgique affectera à la force de réaction rapide de l'Otan, la "NATO Response Force" (NRF), capable de se déployer à bref délai partout dans le monde. "Une unité comme le 2ème bataillon de Commandos constitue, j'en suis fermement convaincu, la meilleure réponse aux défis opérationnels actuels et à venir. Notre entraînement de haut niveau, la compétence tactique de nos cadres, le caractère d'airain de nos hommes, leurs extraordinaires capacités physiques et l'armement de pointe dont nous disposons, les placent parmi le gratin mondial des unités de première intervention", a ajouté le lieutenant-colonel Pierard. (Belga)
