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Le groupe qui a piraté Ashley Madison veut publier des photos et messages d'utilisateurs: "Peut-être ceux de patrons ou d'hommes politiques corrompus"

Le groupe de pirates informatiques qui a publié les données de millions d'utilisateurs d'Ashley Madison a comparé le site de rencontres extraconjugales à un "trafiquant de drogue qui abuse des accros", tout en menaçant de mener de nouvelles attaques.

Dans un échange de courriels publié vendredi par Motherboard, propriété du site d'informations Vice Media, le groupe qui se fait appeler "The impact team" a expliqué qu'il lui avait été facile de pirater Ashley Madison car "personne ne le surveille" et qu'il n'a "aucune sécurité". "Nous surveillions les inscriptions croissantes sur Ashley Madison et la traite des êtres humains" dont il est responsable, ont expliqué les pirates. "Avid Life Media (entreprise canadienne propriétaire du site de rencontres adultères, NDLR) est comme un trafiquant de drogue qui abuse des accros".


Des photos et des messages d'utilisateurs

"The impact team", qui a publié en deux temps mardi et jeudi, quelque 30 gigaoctets de fichiers contenant des millions de noms, comptes utilisateurs, courriels et adresses ainsi que les historiques de navigation des clients, a affirmé vendredi détenir encore dix fois plus de données, soit "300 Go d'emails d'employés et de documents du réseau interne". Il a précisé posséder notamment "des dizaines de milliers de photos d'utilisateurs d'Ashley Madison (et) certains de leurs messages".


"Nous ne balancerons pas les photos de sexes d'hommes"

Un tiers de ces photos seraient des "photos de sexes", mais le groupe ne les "balancera" pas sur la toile. "Ne balancerons pas non plus les emails de la plupart des employés. Peut-être ceux de dirigeants", ont ajouté les pirates.

Interrogé sur d'éventuelles nouvelles attaques informatiques, le groupe a répondu: "pas seulement des sites. Toute société qui fait des centaines de millions de profits sur la douleur des autres, les secrets et les mensonges. Peut-être des hommes politique corrompus". Le site Motherboard dit avoir contacté les pirates informatiques par "un intermédiaire" et des messages cryptés.

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