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Jean-Claude Menten a 64 ans, il est originaire de la région liégeoise et profite de sa retraite pour voyager. Le Népal a été un vrai coup de cœur pour lui, c’est la deuxième fois qu’il s’y rend. Aujourd’hui, il se considère comme "un miraculé". Il a vécu l’horreur du séisme et a échappé de peu à la mort. Il nous raconte son cauchemar.
"Je suis un miraculé", raconte Jean-Claude Merten. "J’étais à 3900 mètres d’altitude dans le Langden au Népal quand tout s'est mis à trembler". Le Liégeois de 64 ans profite de sa retraite pour voyager. Il se trouve toujours au Népal dans l'attente d'un rapatriement et nous raconte l’horreur qu’il a vécue et photographiée lors du séisme.
"J'ai juste eu de temps de fuir et tout s’est écroulé. Il y a de nombreux morts et blessés. J’ai dû dégager des blocs de pierre pour récupérer mon sac et mes chaussures de marche".
"Quel désastre..."
Jean-Claude a alors marché en évitant les avalanches de pierres qui dévalaient sur le chemin. "Toutes les maisons sont fermées, écrasées par ces pierres. Quel désastre..."
"Après plusieurs heures sous la pluie à courir, marcher, escalader, je suis enfin arrivé au village de Dhunche, qui était complètement détruit. Là-bas, on m'a dirigé vers une caserne militaire ou j'ai passé la nuit", explique-t-il.
"Si je n'avais pas été paracommando et marathonien, je serais mort"
Le lendemain, un hélicoptère indien l’a pris en charge avec de nombreux blessés. "Il m’a déposé à Katmandu où le consulat belge ma pris en charge. On va me rapatrier aujourd'hui avec un C130. Je pense que si je n'avais été paracommando et marathonien, je serais mort."
"Maintenant je pleure"
"J’ai juste une côte froissée et maintenant je pleure. Que d'horreurs vécues..." Après des heures d’angoisse, Jenny a été heureuse d'avoir
