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Le Qatar laisse des Américains fixer la peine à laquelle sera condamné le meurtrier de leur fille

Un tribunal au Qatar a laissé dimanche les parents d'une enseignante américaine tuée dans ce pays en 2012 décider si son meurtrier devait être ou non exécuté.

Conformément à la charia, la loi islamique en vigueur dans cet Etat du Golfe, la famille de Jennifer Brown, basée en Pennsylvanie, a le choix entre exiger la peine de mort, une compensation financière -- baptisée "prix du sang" -- ou encore pardonner au garde kényan inculpé pour homicide, a tranché le juge.

Bien que la peine de mort soit légale au Qatar, la dernière exécution en date a eu lieu il y a douze ans.

Si les Brown décidaient de pardonner le Kényan, qui n'a pas encore été formellement condamné, il devrait malgré tout purger probablement une peine de prison selon des magistrats.

Jennifer Brown a été tuée à l'âge de 40 ans dans son appartement de fonction, deux mois seulement après son arrivée au Qatar où elle enseignait à l'English Modern school d'Al-Wakrah, sur la côté est du pays.

Le garde de sécurité aurait avoué son crime mais le procès a été reporté à plusieurs reprises et le père de la victime, Robert Brown, s'est dit frustré par la lenteur de la justice qatarie.

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