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Le ventre noué par le suspense, les partisans de Donald Trump prennent confiance

Sirotant du vin dans une salle de bal à Manhattan en regardant les prévisions de résultats s'égrener Etat par Etat, les partisans du candidat républicain à la Maison Blanche gagnaient en confiance mardi soir.

"Personne ne peut attribuer (la victoire), nous sommes extrêmement nerveux, c'est dingue. Ca va se jouer sur le fil", a commenté Omarosa Manigault, ancienne participante à l'émission de télé-réalité "The Apprentice", animée pendant des années par Donald Trump.

"J'ai des papillons dans le ventre, je suis impatiente et je regarde les chiffres pour la Floride qui augmentent pour nous, et ensuite qui baissent puis une minute après qui remontent", ajoute-t-elle, dans un hôtel du centre de New York.

Elle fait partie des invités à la "fête de victoire" organisée pour l'équipe de campagne du milliardaire, ses partisans et des bénévoles venus de l'ensemble du pays dans le Grand Ballroom du Hilton Midtown, près de Central Park.

Beaucoup portent du rouge, la couleur du parti républicain, et la célèbre casquette que le candidat a régulièrement portée lors de ses meetings, qui reprend son slogan "Make America great again" (Rendre à l'Amérique sa grandeur).

Des écrans géants permettent de suivre les prévisions de résultats des chaînes de télévision, à mesure que les bureaux de vote ferment.

Après ses premières victoires engrangées, Donald Trump a tweeté une photo le montrant entouré de sa famille et de son colistier, Mike Pence, souriant, en train de suivre les résultats.


Ca sent bon

Les convives ont aussi particulièrement apprécié un gâteau en forme de buste du milliardaire, le mitraillant sous tous les angles avant qu'il ne soit mangé. Des piles de pancartes "Les femmes pour Trump" et "Les Hispaniques pour Trump" attendent d'être saisies et brandies par les participants à la fête.

"Ca sent bon pour Trump", a relevé Todd Cefaratti, venu de Gilbert, dans l'Arizona (sud-ouest), semblant plutôt surpris par ce constat.

"Il commence bien en Floride", a-t-il souligné. "S'il gagne en Floride et en Caroline du Nord, je dirais que c'est jouable. Si l'un des deux est perdu, ça va être difficile".

Les partisans déjà arrivés à l'hôtel se montraient enthousiastes sur les chances du milliardaire.

"J'ai été invitée parce que je suis sans-abri et M. Trump a dit qu'il allait m'aider", a indiqué Mary Lee Ward, une octogénaire noire qui a perdu sa maison et que le républicain a rencontrée en faisant campagne.

John Fredericks, animateur de radio et président de la campagne de Donald Trump en Virginie (est), se montre aussi très optimiste.

"Je suis remonté à bloc ce soir, je suis très confiant", a-t-il raconté. "C'est partagé 50-50. Nous rattrapons le retard, elle trébuche. Nous augmentons, elle s'effondre".

Selon lui, une "révolution de la classe ouvrière est en cours aux Etats-Unis".

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