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Les dirigeants du G7 se retrouvent pour un face à face en Sicile: avec un enjeu essentiel sur la table

Après le sommet de L'OTAN , place au G7. Certains dirigeants se sont quittés à Bruxelles hier soir pour se retrouver à Taormina, en Sicile. Donald Trump, Emmanuel Macron, Therasa May, Angela Merkel: ces chefs d'états parleront climat, commerce et terrorisme. Eric Van Duyse fait le point sur les enjeux de ce sommet dans le RTLinfo 19H.

Sur les rives de la Sicile, Greenpeace a dressé une statue de la liberté... qui se noie. 

Le message pourrait avoir plusieurs lectures, mais ce que veut rappeler cette ONG, c’est les risques climatiques. Un des enjeux essentiels du sommet du G7. "Si des leaders comme Donald Trump ne respectaient pas leurs obligations, le reste du G7 devrait aller de l’avant, car n’avons plus le temps", explique Luca Iacoboni, représentant de Greenpeace.

Le climat est un enjeu essentiel de ce sommet de trois jours, tout en étant pourtant le plus redouté. Car le G7 se joue à 9. 7 pays riches et industrialisés. Plus les présidents de la Commission et du Conseil européen. Et la partie va se disputer à 8 contre un. Les Européens, le Japon et le Canada doivent convaincre Donald Trump: oui le réchauffement climatique coûtera bien plus cher aux Etats-Unis que les efforts réalisés pour le réduire. Trump, lui, n’affiche qu’un sourire de façade.



Des dirigeants en face à face

Mais pas question de créer un incident avec le président américain. C’est l’avantage de ces petits sommets. Les chefs d’Etats se retrouvent seuls autour de la table. Pas même de traducteur.

Ils peuvent se regarder dans les yeux et aborder même des sujets inattendus. "Je pense que nous allons vraiment nous concentrer sur la Corée du Nord. C’est un grand problème et il sera résolu à un moment. Il sera résolu, vous pouvez compter là-dessus", a annoncé Donald Trump.


Terrorisme et commerce international

La lutte antiterroriste suscitera plus facilement l’adhésion de tous les participants. Que ce soit contre la diffusion de messages haineux par internet, ou l’action sur le terrain. "Nous avons discuté de ce que nous pouvons faire de plus ensemble pour vaincre le terrorisme. Nous avons conclu que la menace était en train d'évoluer plutôt que de disparaître", a déclaré Theresa May, la Première ministre britannique.

Enfin la question du commerce international provoquera sans doute quelques échanges virils, face à un Donald Trump soucieux de fermer ses frontières.

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