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Miracle au Népal: un homme de 101 ans sorti vivant des décombres, 8 jours après le séisme

Alors que des régions dévastées du Népal restaient toujours inaccessibles ce dimanche, huit jours après le séisme qui a fait au moins 7.000 morts, un survivant de 101 ans a été extrait des décombres de sa maison par les sauveteurs.

Seulement légèrement blessé, le centenaire Funchu Tamang a été tiré samedi hors des ruines de son habitation dans le district de Nuwakot, au nord-ouest de Katmandou, et transporté à l'hôpital, a annoncé ce dimanche la police. "Il a été amené à l'hôpital du district par hélicoptère. Son état est stable", a déclaré M. Singh, indiquant que le vieil homme était blessé à la cheville gauche et à la main.


Trois femmes également retrouvées vivantes

La police a également extirpé ce dimanche trois femmes vivantes des débris dans le district de Sindupalchowk, l'un des plus affectés par le séisme. Il n'a pas été précisé depuis combien de temps ces femmes étaient piégées. L'une avait été ensevelie par un glissement de terrain tandis que les deux autres se trouvaient sous les décombres d'une maison effondrée. Ces trois personnes sont de véritables miraculées, car plus d'une semaine après la secousse, les autorités népalaises n'ont quasiment plus d'espoir de retrouver des rescapés dans les décombres. Des centaines de personnes sont toujours portées manquantes.


Plus de 7.000 morts et plus de 14.000 blessés

Au moins 7.040 personnes ont péri et plus de 14.000 ont été blessées dans le tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a frappé le Népal le 25 avril, dévastant sa capitale Katmandou et les régions de l'épicentre à 70 kilomètres de la capitale. Le gouvernement a prévenu dimanche que le bilan définitif serait "beaucoup plus élevé", des régions dévastées restant inaccessibles aux secours. "Il reste des villages que nous n'avons pas encore pu atteindre, mais où nous savons que toutes les maisons ont été détruites", a expliqué Ram Sharan Mahat, soulignant que les répliques du séisme susceptibles de provoquer des dégâts supplémentaires étaient "incessantes".

Selon la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FISCR), "certaines villes et des villages dans les districts les plus durement touchés près de l'épicentre ont connu une dévastation presque totale". Dans le seul district de Sindupalchowk, 40.000 maisons de mortier de boue et de pierres, soit 90% d'entre elles, auraient été réduites en poussière. Or l'accès à ces zones reste très difficile. Les gravats, l'altitude et la météo réduisent les possibilités d'atterrissage pour les hélicoptères, et les routes sont presque toutes impraticables.


"C'est un terrain parfait pour la prolifération de maladies"

De son côté, l'Unicef a exhorté à tout mettre en oeuvre pour éviter l'émergence d'épidémies dans les zones les plus touchées, à quelques semaines de la mousson."Les hôpitaux sont débordés, l'eau est rare, des corps sont toujours ensevelis sous les gravats et des gens continuent de dormir dehors. C'est un terrain parfait pour la prolifération de maladies", a dit Rownad Khan, adjoint au représentant de l'organisme spécialisé de l'ONU pour l'enfance.


Des touristes étrangers retrouvés morts

Par ailleurs les sauveteurs ont récupéré une cinquantaine de corps, dont ceux de six touristes étrangers, dans les environs de Langtang, une région réputée pour ses paysages spectaculaires et ses circuits de trekking."Notre priorité était d'évacuer les survivants. Nous en avons secouru environ 350, dont la moitié étaient des touristes ou des guides", a indiqué Uddav Prasad Bhattarai, responsable du district de Rasuwa.

Au total, les corps de 54 étrangers ont été identifiés dans tout le pays, selon le responsable national du tourisme, Tulsi Gautam. Des diplomates de l'UE avaient indiqué vendredi tenter de localiser un millier d'Européens, surtout des amateurs de trekking, même si la plupart seraient probablement retrouvés sains et saufs.

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